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Coupe du monde 2019 : Guilhem Guirado veut aller "le plus loin possible"

À la veille d'un quart de finale explosif face au Pays de Galles dans ce Mondial japonais (dimanche à 9h15), le capitaine des Bleus Guilhem Guirado fait un bilan de ce début de tournoi avec le XV de France. Avant de se projeter sur la suite. Avec ambition.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Votre sélectionneur Jacques Brunel disait vendredi sentir quelque chose de "très positif" dans l'équipe. Est-ce aussi votre avis ?
Guilhem Guirado
: "Effectivement, ce n'est pas depuis hier (vendredi) mais depuis le début de la préparation. On a senti qu'on était passé sur un mode de phase finale, on a eu la chance d'avoir 10 jours pour bien se préparer. On a hâte d'être demain (dimanche), ce sont des matches assez exceptionnels à jouer."

Une victoire ferait-elle basculer l'histoire de cette équipe de France ?
G.R
: "Je me réfère très peu au passé car il y a toujours du renouveau dans un groupe, des joueurs qui n'ont pas connu le passé, donc ça ne sert à rien de trop s'en servir. Personnellement, j'ai toujours su rebondir et tirer des enseignements pour ne pas commettre les mêmes erreurs sur le terrain. Ca m'a plutôt bien réussi depuis le début de ma carrière. Sur le peu de temps qu'il me reste à jouer je fonctionnerai encore comme ça, j'espère que j'arriverai à le transmettre aux joueurs à côté."

Pensez-vous au fait qu'il peut s'agir de votre dernier match avec les Bleus ?
G.R
: "J'ai toujours du mal à penser à ma propre personne, je préfère penser à l'esprit d'équipe avant tout. On verra à l'issue du match. Je ne pense pas qu'il faille se préparer à jouer comme si c'était le dernier match, ce n'est pas du tout rentré en compte, surtout quand on est le capitaine et un des leaders de l'équipe. Il faut penser collectivement, mettre sa propre personne de côté. Je pense collectif, ça fait quatre mois qu'on travaille pour en arriver là, pour voir la suite de la compétition et continuer sur la lancée."

Pourquoi le pays de Galles est-il si difficile à battre ?
G.R
: "Bonne question. Mais chaque match est différent. Revenir sur le passé n'est pas quelque chose sur lequel j'aime appuyer ou construire. On a joué le pays de Galles chaque année, on connaît son niveau, son effectif. Dans mes discours je n'ai pas parlé une seule fois de la semaine (du passé). On sait qu'ils seront au niveau, qu'ils auront de la confiance mais un match n'est jamais joué d'avance. On va se concentrer sur le match et faire le meilleur match possible pour continuer dans la compétition."
    

Arriver en quarts, est-ce le service minimum ?
G.R
: "Dans notre parcours, il fallait d'abord sortir de la poule puis attendre le tableau final. C'est une marche à franchir. On rentre dans une autre compétition pour aller le plus loin et ressortir de ces matches avec l'esprit d'avoir tout donné et de s'être sacrifié pour le copain à côté et l'équipe de France. Ce n'est pas (encore) une Coupe du monde forcément réussie. (Les quarts) c'est la base de l'équipe de France. On est sortis des poules où on était chassé mais on a toujours réussi à gagner, chose qui nous faisait défaut ces derniers temps. On a réussi à engranger de la confiance mais aussi de la frustration par rapport à ce qu'on travaille et ce qu'on met place terrain. J'espère que demain (dimanche) on pourra régler ça sur le terrain." 

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