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Coupe d'Europe de rugby : les Français ne peuvent que faire mieux

Une victoire, un nul et quatre défaites la semaine dernière pour l'ouverture de la H Cup : les clubs français auront du mal à faire pire ce week-end.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Juan Martin Hernandez, le demi de mêlée du Racing Métro, tente de plaquer Alex Cuthbertson, des Cardiff Blues, lors d'un match de Coupe d'Europe à Colombes (Hauts-de-Seine), le 11 novembre 2011.  (MEHDI FEDOUACH / AFP)

Une victoire, un nul, quatre défaites. Ce ne sera pas difficile de faire mieux que l'ouverture de la H Cup, les 11, 12 et 13 novembre. Les raisons d'espérer pour le week-end du 18 novembre ne manquent pas. Les raisons de désespérer non plus. 

• Clermont-Aironi, vendredi

La bonne raison d'y croire. Le club auvergnat joue un club italien. Même si les Transalpins ont fait des progrès, ça veut quand même dire dans 90 % des cas victoire française et point de bonus offensif. Et ce même avec une équipe remaniée, comme l'a décidé Vern Cotter, l'entraîneur clermontois.

Mais il y a un "mais". Les 10 % restants, c'est pour Biarritz qui avait été surpris par ces Italiens l'an passé.

• Toulouse-Connacht, samedi 

La bonne raison d'y croire. Les Toulousains se déplacent en Irlande défier la province irlandaise la moins dangereuse des quatre. Le Connacht a tenu la dragée haute aux Harlequins de Londres en s'inclinant de justesse la semaine passée (25-17).

Mais il y a un "mais". "Ce match au Connacht, c'est l'endroit idéal pour un guet-apens, nuance William Servat sur Rugbyrama.frUn petit stade, perdu dans le brouillard, une ferveur incroyable, des joueurs qui ne lâchent jamais rien."

• Montpellier-Bath, dimanche

La bonne raison d'y croire. Question scoumoune, les Anglais en connaissent un rayon. Lors du premier match de cette H Cup, un joueur de Glasgow tente le drop de la dernière chance. C'est contré... mais le contre du joueur de Bath se transforme en passe décisive pour l'Ecossais Richie Gray qui aplatit dans l'en-but anglais (26-21). 

 

Mais il y a un "mais". L'exploit face au Leinster (un nul héroïque) a laissé des traces. "Cela fait quatre jours que l'on a joué et les joueurs n'ont toujours pas récupéré"a expliqué Fabien Galthié mercredi

• Racing Métro-Edimbourg, vendredi

La bonne raison d'y croire. Les Franciliens se déplacent en Ecosse avec Sébastien Chabal, remis de ses blessures à répétition, et qui a en plus fini ses travaux d'intérêt général dus à sa sortie sur les arbitres.

Mais il y a un "mais". Un peu comme les clubs gallois, les clubs écossais ne sont plus les victimes expiatoires du passé. Lors de la 1re journée de la H Cup, Edimbourg s'est payé le luxe de taper les London Irish à l'extérieur (19-20). Méfiance...

• Castres-Munster, samedi

La bonne raison d'y croire. L'an passé, les Irlandais avaient été éliminés au premier tour à la surprise générale, mais se sont rassurés en battant d'entrée le finaliste de la dernière Coupe d'Europe à domicile.

Mais il y a un "mais". Le Munster ne réussit pas aux Tarnais (3 victoires, 7 défaites). Pour l'occasion, le match sera délocalisé à Toulouse. Espérons que les Castrais se prendront pour les Toulousains et remporteront une victoire.  

• Biarritz-Saracens, samedi

La bonne raison d'y croire. Les Basques, qui défient les Sarracens à domicile, sont en progrès. Auteurs d'un début de saison cataclysmique, ils ont perdu avec les honneurs contre les Gallois des Ospreys. Face à une équipe anglaise en pleine confiance, on leur souhaite de perdre avec le sourire plutôt que de prendre une fessée.

Mais il y a un "mais". Quoique gagner, ce serait pas mal non plus. Et ce n'est pas le fort des Basques, qui ne comptent qu'une victoire en dix matchs officiels.

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