Racing 92, une histoire contemporaine à écrire
Yannick Nyanga a beau avoir soulevé le Trophée de Coubertin, qui récompense chaque saison le vainqueur du double duel –aux points terrain- entre le Racing et le Stade Toulousain, le palmarès du premier champion de France ne s’est guère garni depuis plus de deux décennies.
Toujours placé, jamais gagnant
Un championnat de France de ProD2 masque difficilement les difficultés du Racing 92 à conclure. Surtout il ne rivalise pas avec les six sacres nationaux empilés par le Stade Français depuis 1998, date du renouveau du club parisien tandis que les Banlieusards avaient entamé leur traversée du désert.
Depuis quelques années, le Racing bute régulièrement sur les dernières marches avant les grands rendez-vous. Barragiste en 2010, 2012, 2013 et 2015, demi-finaliste en 2011 (battu par Montpellier 26-25) et 2014 (16-6 face à Toulon), les Franciliens visent le Bouclier de Brennus ce printemps. Mais avant un éventuel sixième titre hexagonal, le club des Hauts-de-Seine lorgne la consécration européenne.
Le souvenir des Saracens
Eliminés de justesse en quart de finale à Colombes il y a un an par les Saracens (12-11 avec un arbitrage extrêmement sévère de Nigel Owens), les hommes de laurent Travers et Laurent Labit avaient raté l’occasion de frapper un grand coup à la face de l’Europe alors qu’ils étaient sortis avec le meilleur bilan de toutes les poules lors de la phase régulière.
Le Racing 92 a fait à peine moins bien cette saison avec le troisième bilan global. Mais il a marqué les esprits en éliminant le triple tenant du titre, le Rugby Club Toulonnais, en quart de finale (19-16). L’arrivée de Dan Carter semble avoir tiré tout le monde vers le haut, et toutes les recrues (Tameifuna, Filipo, Nyanga, Masoe, Talès, Rokocoko) ont apporté à un groupe déjà fort les années précédentes. Et si c’était enfin l’année du Racing ?
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