Le Racing se rapproche des quarts
Le Racing avait pourtant toutes les cartes en main pour s'éviter pareilles complications. Déjà, samedi dernier, il avait dilapidé son avance prise en première période en concédant le match nul à cinq minutes de la fin (19-19). On a failli assisté à la réptétition de ce scénario devant les quelque 16.000 spectateurs de la MMArena du Mans ! Il aurait même pu laissé échapper la victoire en fin de match lorsqu'un essai d'Eli Walker (71) a ramené les Gallois à une longueur. Il n'était alors plus du tout question de décrocher le point de bonus défensif, largement accessible après les deux essais inscrits en première période, mais simplement de gagner.
Ces deux essais ont été marqués en l'espace de trois minutes pour des Ciel et Blanc disciplinés en défense, solides en conquête, s'appuyant sur le jeu au pied long de Johannes Goosen et qui ont exploité au mieux les erreurs galloises. Juan Imhoff, servi en bout de ligne après plusieurs percussions et une succession de mêlées dominées par le Racing, a d'abord parfaitement concrétisé une belle passe sautée au cordeau d'Antonie Claassen (27). Si ce premier essai est à mettre au crédit de la mêlée francilienne, le second est frappé du sceau de l'opportunisme, marqué par Teddy Thomas, bien servi par Goosen, à la suite d'un ballon récupéré par Luke Charteris à 60 mètres de l'en-but gallois (30).
Menant 15 à 0 à la pause, les Ciel et Blanc ont ensuite complètement déjoué. Ils ont surtout payé les deux exclusions temporaires infligées coup sur coup à Claassen (41) et Maxime Machenaud (51). La sanction est immédiatement tombée, avec le premier essai des Ospreys inscrit par Rhys Webb au ras (52). Le deuxième, de Walker, a donc ensuite fait trembler le Racing, qui a cependant bien négocié les dernières minutes, occupant le camp gallois avant de passer une dernière pénalité par Goosen à la sirène. Suffisant pour assurer l'essentiel.
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