L'IRB appelle les Ligues à la raison
"Il y a eu des prises de position un peu précipitées de la part des Britanniques", a indiqué Bernard Lapasset, en référence au contrat des droits de diffusion des tournois européens signé par la PRL avec British Telecom, contrat incompatible avec celui passé entre l'ERC et Sky. L'ancien président de la Fédération française (1991-2008), a également jugé "pas forcément" crédible ce projet de Rugby champions Cup. "Je crois qu'on a besoin d'y travailler encore et donc je laisse le temps à tous ses défenseurs d'avancer sur des choses un peu plus construites, qui peuvent rassembler plutôt que diviser", a-t-il dit.
La PRL et la LNR, rejointes la semaine passée par les quatre provinces galloises, attendent encore que les formations irlandaises, écossaises et italiennes se prononcent sur ce projet qui prévoit un format réduit --20 clubs au lieu de 24--, une nouvelle répartition financière --un tiers pour les Anglais, un tiers pour les Français, un tiers pour les celtes et italiens--, ou encore une réforme de la gouvernance. Les Ligues doivent également recevoir l'accord de leurs Fédérations nationales, qui, elles, négocient encore au sein de l'ERC pour tenter de sauver les compétitions existantes.
La prudence du Board
Le projet franco-anglais devra enfin recevoir le feu vert de l'IRB, mais l'instance mondiale se montre pour l'instant extrêmement prudente: "On a besoin encore d'avancer sur des choses beaucoup plus tangibles. (...) a souligné Lapasset. Allons jusqu'au bout et nous verrons les arbitrages que je serai amené à rendre."
En attendant, les actionnaires de l'ERC --Fédérations et clubs-- sont invités à se remettre autour de la table des négociations à Dublin, sous l'égide d'un médiateur, et ce, en dépit du probable boycott des clubs anglais,français et galloi, sous l'oeil attentif de l'IRB, Lequel pour l'instant estime q'uil n'a pas encore à se prononcer. .
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