Coupe d'Europe: pourquoi ça bloque ?
Réduction du nombre de clubs et qualification au mérite
La principale demande de la Ligue nationale de rugby (LNR) et de la Premiership Rugby était une modification du format de la compétition. Elles souhaitaient la réduction de 24 à 20 du nombre de clubs engagés. Selon ce modèle, le nombre de clubs français et anglais resterait inchangé (6 chacun) mais celui des équipes issues de la Ligue celtique -qui réunit des franchises écossaises, galloises, irlandaises et italiennes- passerait de 10 à 6. Les vainqueurs de la Coupe d'Europe et du Challenge européen compléteraient le tableau.
Elles souhaitaient aussi que les équipes de la Ligue celtique soient qualifiées en fonction de leur classement dans ce championnat -soit les 6 premiers en Coupe d'Europe- et non en vertu de quotas nationaux comme c'est le cas actuellement (3 Irlandaises, 3 Galloises, 2 Ecossaises, 2 Italiennes). Un tel système pourrait voir des nations de niveau plus faible, comme l'Italie ou l'Ecosse, manquer certaines éditions.
Un calendrier resserré
Les clubs anglais et surtout français réclamaient une modification du calendrier afin de terminer les compétitions européennes fin avril et donner plus de continuité à la phase finale du Top 14. Malgré des difficultés pour articuler une telle formule avec trois championnats domestiques différents et les matchs internationaux en prime, une solution semblait se dessiner sur ce point.
Une répartition financière en "trois tiers"
Français et Anglais, qui estiment apporter beaucoup à l'économie de la Coupe d'Europe, n'étaient pas satisfaits de la répartition financière en vigueur au sein de l'ERC, la société organisatrice des compétitions du système actuel (25% pour la LNR, 25% pour Premiership Rugby et 50% pour les nations de la Ligue celtique). Elles réclamaient un système de "trois tiers" (33% chacun).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.