Champions Cup : Toulouse s'impose à Clermont et rallie le dernier carré de la compétition
Deux heures après une première confrontation franco-française, ce dimanche 11 avril, remportée par Bordeaux-Bègles face au Racing 92 (24-21), Clermont et le Stade Toulousain s’affrontaient dans le dernier quart de finale de la Champions Cup, au stade Marcel-Michelin. Un choc entre des Auvergnats finalistes malheureux de la compétition en 2013, 2015 et 2017, et Toulouse, club français le plus titré en Coupe d’Europe (avec quatre succès).
Les deux équipes s’étaient déjà affrontées en Champions Cup, en 2000, et le Stade Toulousain en avait gardé un bon souvenir. C’était déjà en quart de finale, et les Rouge et noir s’étaient imposés face à l’ASM (31-18). Pour réitérer cette performance ce dimanche après-midi, les joueurs d’Ugo Mola devaient mettre fin à une série noire de 19 ans sans s’imposer sur la pelouse de Clermont.
Sous la pluie battante du stade Marcel-Michelin, intense en première période et qui a rendu les conditions de jeu difficiles tout au long de la rencontre, les Toulousains ont profité de l’indiscipline des Clermontois, qui ont concédé 16 pénalités au cours des 80 minutes de jeu. Comme lors du quart de finale du début d’après-midi, ce match aura été une histoire de buteurs. Romain Ntamack et Morgan Parra n’ont cessé de se répondre coup pour coup, avec un avantage final pour le premier.
Ntamack d'une précision diabolique
"On savait que ça allait être compliqué de s’imposer. On savait que dans ces conditions, on n’allait pas pouvoir envoyer de jeu. Le match ne s’est pas débloqué, on savait que les points au pied allaient être cruciaux, donc je me suis appliqué", a expliqué Romain Ntamack après la rencontre au micro de France 2. Pourtant, l'international français avait mal débuté la rencontre avec deux pénalités ratées. Mais à force de lui offrir des cartouches, les Clermontois se sont tiré une balle dans le pied.
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Le demi d'ouverture, après ses deux premiers échecs, a été parfait dans son jeu au pied, transformant ses sept coups de pied. Après avoir fait la course en tête tout au long de la première période, qui s’est terminée sur une égalité (6-6), les Auvergnats ont vu les Toulousains prendre l’avantage à l’heure de jeu, sur une nouvelle pénalité de Ntamack.
Aucune défaite pour Toulouse face à des clubs français en match à élimination directe
Un avantage que le Stade Toulousain n’a plus lâché lors des vingt dernières minutes, creusant l’écart pour s’imposer au terme d’une rencontre où ils auront finalement affirmé leur supériorité de dernier vainqueur du championnat de France et d’actuel leader du Top 14. Morgan Parra, jusque-là parfait dans son jeu au pied, a raté au pire moment sa seule pénalité du match (77e) qui aurait pu offrir un brin d’espoir à son équipe.
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Avec sept pénalités transformées à quatre, les Rouge et noir valident une victoire sans essai (21-12), mais suffisante pour rejoindre le dernier carré de la Champions Cup pour la troisième saison consécutive. Clermont, de son côté, échoue une nouvelle fois aux portes des demi-finales, quatre ans après sa dernière participation au dernier carré de la compétition. L’ASM, qui faisait de la Champions Cup un objectif prioritaire, devra patienter pour remporter la compétition.
"Il faut retenir notre performance aujourd’hui, c’est positif. On est très contents", expliquait, satisfait, le pilier toulousain Cyril Baille après la rencontre au micro de France 2. Face à Clermont, Toulouse a confirmé ses bonnes dispositions en Coupe d’Europe face aux clubs français : jamais le Stade n’a perdu en match à élimination directe face à une autre équipe de l’Hexagone. Ca tombe bien, les Toulousains affronteront Bordeaux-Bègles en demi-finales le 1er ou le 2 mai.
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