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Angleterre - France, pour faire la différence

Après la victoire sur le Pays de Galles, le XV de France se déplace aujourd'hui en Angleterre. Pour tenter de creuser l'écart. La tâche s'annonce difficile : les Anglais, eux, sont dos au mur, après deux défaites...
Article rédigé par franceinfo
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L'un, la France, veut confirmer qu'il est sur la bonne pente - celle de la victoire ; l'autre, l'Angleterre, aimerait bien en terminer avec une dégringolade qui ne dit pas encore son nom - deux défaites depuis le début du Tournoi des six nations.
_ C'est peu dire que les intérêts sont opposés... Cet après-midi, il n'y aura qu'un seul heureux, c'est sûr.
En théorie, l'élan sera du côté du XV de France, parce qu'il est encore en course pour la victoire finale et parce qu'il a retrouvé vigueur et confiance en détruisant de belle manière les espoirs de second Grand Chelem consécutif des Gallois. "Pour nous, ce qui est important c'est de confirmer pour nous prouver à nous-mêmes qu'on est capables de reproduire des matches de haut niveau en suivant", dit Lionel Nallet, le capitaine des Bleus.

Côté anglais, la perspective est bien différente car les champions du monde 2003 sont tombés bien loin de leur splendeur passée. Dix cartons jaunes en quatre matches, les faits parlent d'eux-mêmes...

Personne n'ose donc crier victoire trop vite, côté français. L'entraîneur Marc Lièvremont reconnaît même qu'il "redoute l'orgueil blessé de cette équipe d'Angleterre".
_ "La forteresse Twickenham tient toujours debout. Les précédents matches ont toujours éte des matches très serrés qui auraient pu basculer à n'importe quel moment", souligne Nallet. "Jusqu'à maintenant ca n'a pas tourné en leur faveur mais il faut qu'on fasse très attention. L'Angleterre au pied du mur va
se recentrer sur les fondamentaux, le combat."

Ce sera sans doute l'une des clés du match : la puissance physique. Même s'il se défend de tout changement stratégique, Marc Lièvremont a misé sur la puissance d'un pack de mammouths en sélectionnant Sebastien Chabal en troisième ligne, Lionel Faure en pilier et Jérôme Thion avec Mathieu Bastareaud et Yannick Jauzion en blindés de l'arrière.
_ Martin Johnson n'a pas fait non plus dans la dentelle en rappelant Simon Shaw, deuxième ligne de 36 ans et 123 kilos, pour étayer la mêlée derrière les piliers de plus de 120 kilos que sont Andrew Sheridan et Phil Vickery.

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