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Route du Rhum version risques : "Bienvenue à bord d'un des 8 Ultimes..."

Le départ de la 10e édition de la Route du Rhum à destination de la Guadeloupe sera donné ce dimanche à 14h pour 3.542 miles, soit près de 6.400 km. Les 91 solitaires sont répartis dans cinq catégories. Celle des "Ultimes", des grands trimarans, polarisera toutes les attentions. Reportage à bord de Sodebo et de Prince de Bretagne.
Article rédigé par Fabrice Rigobert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Sodebo est l'un des "Ultimes" engagés sur la Route du rhum dont le départ sera donné dimanche à Saint Malo © RF/ Fabrice Rigobert)

Les Ultimes, ce sont les bateaux les plus grands, les plus rapides, les plus puissants mais aussi les plus dangereux. Parmi eux, celui de Thomas Coville mesure 31 mètres de long sur 21 mètres de large. C’est le troisième plus grand après Sprindrift long de 40 mètres et Banque populaire, 7, 31 mètres, le bateau avec lequel Franck Cammas a remporté la dernière Route du Rhum.

  (Le trimaran Banque Populaire © RADIO FRANCE/Fabrice Rigobert)

 De 25 km/heure à plus de 50 km/heure sur l’eau en quelques secondes, l’accélération de ces bateaux est impressionnante. Vitesse de pointe ce jour-là : 42 nœuds, soit 75 km/heure.

Reportage de Fabrice Rigobert à bord de Sodebo et de Prince de Bretagne

Prise en compte des risques

Détenteur du record de la traversée sur la route du Rhum 2006, en 7 jours et 17 heures, Lionel Lemonchois prendra le départ à bord de Prince de Bretagne, le trimaran de 24 mètres avec lequel il a chaviré au large du Brésil en janvier 2014. Il a dû attendre les secours pendant 10 jours.

  (Lionel Lemonchois à bord de Prince de Bretagne © RF/ Fabrice Rigobert)

 

Pour limiter les risques, les trimarans sont équipés de systèmes anti-chavirage. Une alarme est couplée à un mécanisme qui libère les voiles, dès que le bateau se dresse dangereusement. Indispensable surtout pour les MOD70, les ultimes les plus petits, 21 mètres de long, réputé les plus volages.

 

L’édition 2002 est dans toutes les têtes. A l’époque, une tempête avait décimé la flotte des trimarans Orma. Seulement 3 sur 18 avaient rallié l’arrivée. Des vents de 70 km/heure, des creux supérieurs à cinq mètres pourraient toucher la flotte dans le golfe de Gascogne ce lundi 3 novembre, des conditions délicates à aborder.

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