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Romero: "La sélection a beaucoup grandi"

Sergio Romero, gardien de but de l'Argentine, explique que "ces trois dernières années, la sélection a beaucoup grandi", est "un vrai groupe, sur et hors du terrain".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Sergio Romero va débarquer à l'AS Monaco en prêt. (JUAN MABROMATA / AFP)

Q: Comment définir le style de Sabella ?
R: "C'est le football d'aujourd'hui, où tout le monde travaille. Il ne faut  pas faire cadeau du ballon à l'adversaire, ou balancer devant quand il n'y a  aucun possibilité de créer quelque chose. L'objectif est de rester compact le  plus possible, même si nous possédons, avec Agüero, Messi, Di Maria et Higuain,  quatre joueurs offensifs qui attaquent beaucoup. La volonté est de demeurer  proche les uns des autres. C'est un entraîneur qui réfléchit longuement avant  de demander quelque chose au groupe. Et le groupe se sent vraiment bien avec  lui".
   
Q: Ce groupe possède-t-il la force de gagner le Mondial ?
R: "Oui, parce que ces trois dernières années, la sélection a beaucoup  grandi. Aujourd'hui, la sélection argentine est un vrai groupe, sur et hors du  terrain. Lorsque l'on est en stage, on reste ensemble, uni".
   
Q: A titre personnel, ce fut une année difficile...
R: "Pour moi, ce fut une année difficile parce que je n'ai pas joué en club  et que c'est une année de Coupe du monde. Mais elle fut aussi importante. J'ai  rencontré de nouvelles personnes, des gens très bien à Monaco à tous les  niveaux du club. Donc je me sens bien, je suis tranquille dans ma tête. Pour un  gardien, c'est le plus important. Et à chaque fois que je suis revenu en  sélection, on m'a traité avec respect, comme si j'étais titulaire à Monaco, pas  comme si j'étais le remplaçant. Ce sont des points importants pour rester  serein au moment de jouer".
   
Q: Ca ne s'est pas toujours bien passé en sélection...
R: "C'est vrai que contre le Pérou, à Buenos Aires (2-1), je suis sorti à  contretemps hors de ma surface. Pizarra m'a lobé. Mais il est aussi normal de  faire une erreur. On est tous humain. Je vais dire alors que dans la grande  majorité, cela s'est très bien passé. Il y eu deux erreurs en une année, sur  sept ou huit rencontres. Et puis, dès mardi 20 mai, je serai à Buenos Aires  pour débuter la préparation de ce Mondial".
   
Q: Ce pourrait être une saison paradoxale pour vous : remplaçant à Monaco  et titulaire et... champion du monde avec l'Argentine ?
R: "Ce serait une folie si cela arrive ! Mais je suis serein. J'ai beaucoup  travaillé. Je reçois à Monaco comme en sélection beaucoup de sympathie. Je peux  donc jouer avec sérénité sur le terrain".
   
Q: A quel moment Messi a-t-il changé ?
R: "En 2010, la seule chose qui lui a manqué, c'est de marquer un but. Il a  pourtant tout fait pour y parvenir. Il a été critiqué beaucoup et injustement  par le public ou les médias. Le peuple attend beaucoup de lui. Mais depuis  trois ans, il a beaucoup donné à la sélection, comme à Barcelone. Il va arriver  à 100% de ses possibilités à ce Mondial. Et si c'est un grand Mondial pour  Messi, ce sera un grand Mondial pour l'Argentine".
   
Q: Il se dit que la sélection argentine est très forte offensivement mais  beaucoup moins défensivement.
R: "C'est à nous de travailler pour qu'il n'y ait pas d'erreurs, ni de  différences entre nos phases offensives et défensives. On ne peut pas couper la  sélection en deux blocs. On ne peut pas opposer les joueurs offensifs, Agüero,  Messi, Di Maria, Higuain, Lavezzi, Palacio et d'autres encore, aux défenseurs.  Au milieu, si l'on excepte Mascherano, on a également, avec Banega et Gago deux  hommes portés sur l'offensive. Nous avons donc 20 jours ensemble pour préparer  ce Mondial, pour renforcer notre compacité, notre unité dans toutes les phases  de jeu".

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