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Roland-Garros : Un Cilic à deux vitesses se qualifie pour le troisième tour

Deuxième match sur le Court Chatrier pour le Croate Marin Cilic, tête de série numéro 3 cette année. Après un premier tour passé sans trop d’encombre contre l’Australien Duckworth, Cilic n’a pas été inquiété par Hubert Hurkacz (188e joueur mondial), mais s'est compliqué la vie. Il s'impose en quatre sets (6-2, 6-2, 6-7, 7-5). Cilic aura passé presque trois heures sur le court face à un qualifié. Il affrontera Johnson au 3e tour.
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Les feuilles de match promettaient un duel de géants entre un Polonais de 1m96 et un Croate de 1m98. Mais l’écart séparant les deux joueurs sur le court était bien plus important. Il faut dire qu'Hubert Hurkacz, habitué du circuit Challenger, disputait son tout premier tournoi du Grand Chelem.

Une expérience qui ne pèse pas lourd face à Marin Cilic, qui dispute cette année son douzième Roland-Garros. Si le Croate n'a jamais dépassé les quarts-de-finale (atteints l'année dernière), il peut sans prétention espérer atteindre une demi-finale, étant donnée sa partie de tableau - si toutefois il ne passe pas trop de temps sur le court face à des adversaires abordables.

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Lors de ce 2e tour, il n'a pas forcé son talent et s'est permis un grand nombre de fautes directes. Peu d'échanges au long court également. Cela a d'abord suffi lors des deux premiers sets, remportés (6-2, 6-2). Il se complique la vie dans le troisième, en s'inclinant au tie-break pour ensuite disputer un quatrième set de 12 jeux (7-5).

Au prochain tour, le Croate affrontera Johnson (46e mondial), tombeur de Mannarino au premier tour et de Struff au deuxième.

Marin Cilic analyse son match

"Au début du troisième set, je me suis un peu senti au bout du rouleau. J'ai donné donc davantage d'espace à mon adversaire. Je n'ai pas aussi bien servi. J'ai eu du mal à débreaker. J'ai vu ensuite qu'on était à une balle de match à 5/4 ou 6/5 – j'ai oublié ce que c'était. Constamment, je me suis senti proche du break et que je ne relançais pas aussi bien que je voulais. J'ai perdu certaines relances notamment à des moments critiques. Au troisième set, il servait bien, moi aussi. Il n'y avait pas autant opportunités à saisir, mais j'ai réussi à emballer le tout."

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