Roland-Garros / Qualifications : verre à moitié plein pour les Français
Un vent de fraîcheur a frappé Roland cet après-midi. Née en septembre 2002, Diane Parry a surpris son monde sur le bouillonnant court n. 18. Face à une adversaire tête de série numéro 5 des qualifications (109e à l’ATP), la Française, sans classement à la WTA, a fait preuve d’une force mentale extraordinaire. Après une première manche bien négociée (7-6), elle a subi la loi de Jana Fett. La jeune Croate a repris le leadership pour recoller à une manche partout (7-6, 1-6). Mais c’est à ce moment que la tricolore a montré qu’elle avait du coffre. Les breaks se succédant, elle a su tirer son épingle du jeu pour conclure avant le tie break (7-6, 1,6, 7-5). De quoi rendre le nouveau court 18 explosif !
Les Françaises assurent…
Harmony Tan (372e) n’aura eu besoin que d’une petite heure et demie pour maitriser en toute décontraction l’australienne Arina Rodionova (124e). Même topo pour Margot Yerolymos (492e). La jeune française (21 ans) s’est défaite de la Chinoise 209e mondiale Jia-Jing Lu 6-2, 7-6 (5). Après avoir réalisé une très bonne entame, on a senti une crispation chez elle au moment de conclure. Solide mentalement, elle a effacé un double-break pour s’envoler et l’emporter. Prochaine étape, bien moins évidente, face à la Suissesse Viktorija Golubic (110e mondiale). Clara Burel n’a pas pu imiter ses compatriotes. A tout juste 17 ans, la joueuse n'a pas fait le poids face à Barbora Krejcikova (6-2, 6-0).
Quand les Français rament
Alexandre Muller est le seul rescapé de cette troisième journée de qualifications. Face au talentueux Akira Santillan, le tricolore a réalisé un match solide (6-1, 3-6, 6-0). Au contraire de l’Australien, au bord du pétage de plomb tout au long de la rencontre. Après son exploit face à Donald Young, Muller n’est qu’à une marche de Roland. Moins de réussite pour les trois autres tricolores engagés. Geoffrey Blancaneaux, vainqueur du tournoi junior en 2016, a subi la loi de Denis Kudla (tête de série n. 7) : 6-2, 6-1 en 54 minutes. Plus de regret pour Constant Lestienne qui se retrouvait l’expérimenté Serhiy Stakhovsky (32 ans, n. 18). Le 216e mondiale a probablement manqué d’expérience et de vice pour rafler la miser (6-7, 7-5, 6-2).
Au programme demain, quatre Français sont attendus sur les courts ainsi que l’épouvantail letton - demi-finaliste en 2014 - Ernests Gulbis.
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