Roland-Garros : Andy Murray triomphe de Juan Martin Del Potro en trois sets

Le choc n'a duré que deux sets ! Pour ce remake de la dernière finale olympique, Andy Murray est à nouveau venu à bout de Juan Martin Del Potro (7-6, 7-5, 6-0). Après deux sets de lutte acharnée remportés par Murray, Del Potro s'est effondré dans la dernière manche. Andy Murray sera opposé en huitièmes de finale au vainqueur du duel russo-américain entre Karen Khachanov et John Isner.

Murray résiste à Del Potro

Avec un physique toujours déficient, Juan Martin Del Potro se savait difficilement capable de tenir la distance sur cinq sets. Il fallait donc mettre rapidement en difficulté son adversaire écossais. Et l'affaire semblait bien embarquée avec un break dès le deuxième jeu de service de Murray. Mais au moment de s'adjuger le premier set sur son jeu de service, la Tour de Tandil s'est fissurée pour permettre à Murray de revenir à hauteur. Le numéro un mondial a ensuite fait la différence au tie-break (7-6, 10-8), laissant Del Potro K-O debout, appuyé sur le filet, l'air abattu, pendant de longues secondes. 

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Un deuxième set miroir du premier ? 

La seconde manche a ensuite sembler étrangement être l'inverse du premier. Break rapide de Murray et retour à hauteur de Juan Martin del Potro alors que l'Ecossais servait pour le set (5-5). Mais l'issue fut différente. Malgré le soutien d'un public quasi-exclusivement derrière lui, l'Argentin a immédiatement concédé un nouveau break, sans parvenir à revenir derrière (7-5). 

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Conclusio​n facile pour Murray

La bataille de tranchées des deux premiers sets a marqué Del Potro. Physiquement et mentalement. La dernière manche ne fut qu'un long chemin de croix, malgré quelques illuminations de l'Argentin. Mais Andy Murray a récité son tennis, gardant constamment la maîtrise du match (6-0). Pour sa première participation à Roland-Garros depuis 2012, Juan Martin Del Potro est sorti sous les applaudissements nourris du public présent sur le court Philippe Chatrier. Une façon de dire à bientôt plutôt qu'au revoir, en espérant que le corps fragile de l'Argentin le laisse revenir l'année prochaine. 

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