Cet article date de plus de dix ans.

Revente illégale de billets: Un dirigeant argentin avoue

Luis Segura, vice-président de l'Association du football argentin (AFA), a admis mardi avoir revendu des entrées octroyées par la Fifa pour des matches du Mondial, mais a nié les avoir cédées plus cher que leur prix d'origine.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
L'affaire des billets aura fait parler durant ce Mondial au Brésil. (GABRIEL BOUYS / AFP)

M. Segura et d'autres membres de l'AFA ont été accusés dans un enquête journalistique au Brésil de revente illégale de billets lors de la Coupe du monde. Une enquête de la justice brésilienne est actuellement en cours autour d'un vaste réseau de trafic de tickets VIP vendus par la Fifa à des entreprises prestataires de services, dont certains ont ensuite été revendus pour des sommes astronomiques, pouvant atteindre 1.000 euros la place. "J'ai commis une grave erreur et je me repends" d'avoir vendu des entrées remises par la FIFA", a déclaré M. Segura sur la radio del Plata. "Ce que j'ai fait, depuis ma modeste place, a été de vendre des entrées (au  prix officiel) à des gens qui allaient au Brésil sans tickets, et ce que nous avons tenté de faire, c'est de résoudre ce problème pour ces gens", s'est-il justifié.

Ces billets ont été vendus "à des connaissances", selon lui. "Il y avait 400 personnes demandant des entrées (...) Si vous avez la possibilité de résoudre le problème de 100 personnes, vous le faites", a-t-il ajouté. La justice brésilienne a mis en examen 12 personnes accusées de s'être livrées à un vaste trafic de billets VIP pour assister à des matches de Coupe du monde depuis l'édition de 2002.

Principal accusé, le Britannique Ray Whelan, 64 ans directeur de Match Services, compagnie prestataire de la Fifa, s'est livré à la justice brésilienne lundi après quatre jours de fuite. La police brésilienne estime que M. Whelan distribuait des billets VIP gratuits et initialement destinés à des ONG, parraineurs et familles, pour les revendre illégalement à d'autres intermédiaires.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.