Ramos: "Ne pas se centrer sur Pirlo"
Est-ce un avantage ou un inconvénient d'avoir déjà affronté l'Italie en phase de poules?
Sergio Ramos: "Ce n'est jamais mauvais au fond de rejouer un adversaire. Cela te donne déjà une petite idée de ce que tu vas trouver sur le terrain. Cela te donne quelques renseignements, même s'il est vrai qu'ils peuvent changer de schéma de jeu par rapport à notre premier match. Evidemment, nous aimerions bien savoir s'ils rejoueront comme la première fois (avec une défense à cinq), mais cela ne nous obsède pas non plus."
A quelle Italie vous attendez-vous lors de la finale?
S.R : "A une équipe audacieuse dans le jeu, qui va nous provoquer. Comme nous, ils aiment avoir le contrôle du ballon. Je ne crois pas qu'ils changent ce qui a fait leur succès jusqu'à maintenant. Devant, ils ont deux très bons attaquants avec Cassano et Balotelli. Je suis d'ailleurs content de voir comment Cassano, qui est un ami, s'est remis après son opération. Et puis, ils ont aussi Pirlo qui dans le jeu est proche de ce que peut nous apporter Xavi. Mais attention, il ne faudra pas se centrer que sur Pirlo. Le danger dans cette équipe d'Italie peut venir de partout."
Le penalty que vous tirez à la Panenka en demi-finale contre le Portugal, c'est une forme de vengeance par rapport aux quolibets dont vous aviez été l'objet après votre tir au but manqué avec le Real face au Bayern en Ligue des Champions?
S.R: "Non, ce tir au but ne m'a jamais affecté professionnellement. C'était plus quelque chose de personnel. C'est vrai que ce tir au but manqué en Ligue des Champions a un peu été une blessure d'orgueil. Mais après ça, j'ai fait confiance à ce qui m'a toujours réussi dans ma carrière, à savoir essayer d'être quelqu'un qui se relève toujours après ses échecs. Ce penalty, je pense m'en souvenir longtemps. Mais là, il faut passer à autre chose: une finale nous attend dimanche.
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