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Platini se présente en appel devant la FIFA

Michel Platini est arrivé lundi à Zurich devant la commission de recours de la Fédération internationale de football pour plaider sa cause en appel, après avoir été suspendu le 21 décembre pour huit ans de toute fonction dans le football. Mis hors jeu dans la course à la présidence de la FIFA, Michel Platini entend bien contester cette suspension, arguments à l'appui, et réaffirmer sa rectitude, notamment dans sa fonction à la tête de l'UEFA.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

L'audience de Platini sera suivie mardi par celle de Joseph Blatter,  président de la Fifa démissionnaire, frappé de la même sanction.

Une "image" à sauver

Ces deux  auditions en appel interviennent alors que la campagne électorale bat son plein pour l'élection à la présidence de l'instance suprême du foot mondial, prévue le 26 février à Zurich. Platini et Blatter sont engagés dans un parcours juridique et procédural au long cours après cette sanction qui leur a été infligée le 21 décembre. Les deux hommes, jusqu'ici les personnages les plus puissants de la planète  football, sont tombés en raison du paiement controversé de 1,8 million d'euros de Blatter à Platini en 2011 pour un travail de conseiller achevé en 2002 sans contrat écrit. Selon eux, ce versement constituait le solde de la rémunération de cette mission réalisée par l'ex-triple Ballon d'Or auprès du président de la Fifa  entre 1999 et 2002. Les magistrats de la Fifa, eux, les ont jugés coupables "d'abus de position", de "conflit d'intérêts" et de "gestion déloyale", écartant toutefois la charge de "corruption".

"Je ne me bats pas pour mon avenir, mais contre  l'injustice"

Platini va pouvoir devant la commission justifier son argumentaire et surtout dénoncer toute la campagne menée contre lui. Même s'il n'espère plus guère pouvoir affirmer de nouvelles ambitions pour la FIFA, au moins entend-il sauvegarder son image et son honneur. "Je ne me bats pas pour mon avenir, mais contre  l'injustice. Si j'avais quelque chose à me reprocher, je serais en Sibérie à me  cacher de honte", a d'ailleurs déclaré l'ancien capitaine des Bleus à son arrivée au siège de la FIFA.  

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