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Pistorius obtient l'autorisation de voyager

La justice sud-africaine a donné raison au champion handisport Oscar Pistorius qui contestait jeudi devant un tribunal de Pretoria les conditions de liberté sous caution qui lui ont été imposées après le meurtre de sa petite amie le jour de la Saint-Valentin, notamment l'impossibilité de voyager.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Oscar Pistorius devant le tribunal

"La décision du magistrat de ne pas restituer son passeport au demandeur pour voyager à l'étranger était une erreur", a estimé le tribunal. Auparavant, le sportif sud-africain âgé de 26 ans, absent du tribunal, a expliqué par la voix de son avocat Barry Roux que, faute de connaître la date de son procès, il ne pouvait pas  rester indéfiniment dans une situation confinant aux arrêts domiciliaires. "L'accusé n'a jamais dit qu'il veut voyager", alors "pourquoi l'empêcher de  voyager par des contrôles?", a-t-il ajouté, faisant observer qu'il serait  absurde pour un athlète de cette envergure de se rendre dans un pays sans  accord d'extradition avec l'Afrique du Sud pour se cacher. Il a réclamé la possibilité pour Pistorius d'avoir son passeport confisqué  mais déposé auprès des policiers enquêteurs, à charge pour lui s'il veut  voyager de dévoiler une semaine à l'avance son itinéraire.

Pistorius dit avoir abattu le 14 février Reeva Steenkamp, son amie, qu'il  affirme avoir prise pour un cambrioleur, tirant avec son pistolet 9 mm à  travers la porte des toilettes de sa salle de bains. L'accusation soutient que  le couple s'était disputé. Mais lui affirme qu'il s'agit d'un horrible accident  et qu'il a pris peur et cru à la présence d'un voleur. Le 22 février, le juge l'a remis en liberté contre une caution d'un million  de rands (84.000 euros). Amputé des deux jambes peu après la naissance, Oscar Pistorius est le  premier athlète masculin à s'être aligné sur la ligne des valides aux jeux  Olympiques. C'était en 2012 à Londres. Le meurtre, qui a fait la une des journaux du monde entier pendant  plusieurs jours en février, l'a obligé à renoncer à la compétition, au moins  jusqu'en mai. Il doit revenir devant la justice le 4 juin pour savoir quand débutera son  procès proprement dit.

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