Parachutisme : un sport de haute précision
Il faut lever les yeux au ciel. En quelques secondes, apparaissent des voiles de toutes les couleurs. 1 500 mètres plus bas, c’est une cible qui est visée. "Arrivé ici, c’est un challenge parce que le cœur de la compétition c’est de se poser dans la cible", détaille Luc Martinez du Paraclub d’Aix-en-Provence. À chaque fois, trois à cinq minutes de descente avec des températures qui frôlent les -20 degrés.
Un sport impitoyable
Trois cents mètres plus haut, sur le front de neige de Pra Loup, le niveau est monté d’un cran. "On regarde le premier point de contact. Là, son pied droit touche la galette. Il a fait un centimètre", annonce Claude Oudard, juge national de précision d'atterrissage. Un centimètre de trop pour toucher cette cible qui ne fait, elle, que deux centimètres. Le score va de zéro, le meilleur, jusqu’à seize centimètres. Il est établi grâce à une cible électronique à l'atterrissage.
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