Oscar Pistorius sort du silence
Depuis un an, il était resté muré dans son silence. Ce vendredi, un an jour pour jour après avoir tué sa compagne Reeva Steenkamp, Oscar Pistorius l'a brisé. "Aucun mot ne peut bien traduire mes sentiments au sujet de l'accident dévastateur qui a causé tant de chagrin pour tout le monde qui aime vraiment, et continue à aimer, Reeva", a écrit le champion paralympique de 27 ans, dans un court message posté sur son site internet. "La douleur et la tristesse, surtout pour les parents, la famille et les amis de Reeva, me consument avec douleur. Je vais porter pour le reste de ma vie la perte de Reeva et le traumatisme total de ce jour-là", a-t-il ajouté, signant simplement "Oscar". Inactif sur les réseaux sociaux depuis l'avant-veille de cette mortelle Saint-Valentin 2013, le "Blade Runner" a également tweeté un petit texte : "Quelques mots du fond du coeur", avec un lien renvoyant vers son message.
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Jugé début mars
Le champion double amputé sera jugé du 3 au 20 mars prochain pour son crime. Lui affirme avoir abattu sa petite amie par accident tandis que l'accusation croit à un assassinat suite à une violente dispute qui avait éclaté avant le drame. Dévasté par la mort de leur fille, les parents de Reeva Steenkamp ainsi que sa famille se réuniront dans l'arrière-pays du Cap pour un lâcher de ballons commémoratif. Dans un entretien au quotidien The Times, June, la mère de la mannequin sud-africaine, 29 ans au moment des faits, a confié sa détresse. "Ca va mal, mal, mal, et rien ne pourra changer ça. Dans les circonstances nous n'allons pas bien. Rien ne nous fera aller bien, dit-elle. (...) Rien ne sera plus jamais comme avant. Rien que nous puissions dire ou faire ne fera jamais de différence." Pistorius s'est entouré d'avocats et d'experts de premier plan pour assurer sa défense dans un peu moins d'un mois. Outre l'assassinat présumé de sa compagne, l'homme connu pour avoir couru avec les valides lors des JO de Londres devra répondre d'infractions concernant la détention d'armes à feu...
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