Oscar Pistorius sort de son silence en tweetant
Le coureur double amputé --qui s'est aligné avec les valides aux jeux Olympiques de Londres en 2012-- a ensuite posté un montage de photos le représentant avec des enfants handicapés comme lui, prises du temps où il était un modèle, avant d'avoir abattu son amie Reeva Steenkamp de quatre balles au matin du 14 février 2013. Le troisième tweet est un extrait de "Man's Search for Meaning" (Découvrir un sens à sa vie, 1946), ouvrage du neurologue et psychiatre autrichien Viktor Frankl, survivant des camps de concentration.
Beaucoup de réactions
Lundi matin, il a retweeté une carte électronique religieuse: "Seigneur, aujourd'hui je vous demande de laver ceux qui vivent dans la douleur dans la rivière de votre guérison. Amen." Ces tweets ont déclenché par une avalanche de réactions, certains défendant et encourageant Oscar Pistorius, d'autres lui rappelant qu'il a tué quelqu'un et l'accusant de vouloir se racheter une conduite. Pistorius, qui n'a fait aucune déclaration publique depuis le drame, avait tweeté pour la dernière fois le 14 février, anniversaire de la mort de Reeva Steenkamp, un mannequin de 29 ans qu'il fréquentait depuis trois mois.
"La douleur et la tristesse, surtout pour les parents, la famille et les amis de Reeva, me consument. Je vais porter pour le reste de ma vie la perte de Reeva et le traumatisme total de ce jour-là", avait-t-il alors écrit. Oscar Pistorius, 27 ans, soutient qu'il a abattu son amie par accident, croyant qu'un cambrioleur s'était caché dans ses toilettes (où elle se trouvait). L'accusation pense au contraire qu'il l'a tuée sciemment au cours d'une dispute. Le procès doit reprendre le 7 août avec l'audition finale de du procureur Gerrie Nel et de l'avocat de la défense Barry Roux, qui sont actuellement en train de préparer leurs conclusions, après plus de quatre mois de procès. La juge Thokozile Masipa préparera ensuite son verdict, puis sa sentence. L'athlète risque vingt-cinq ans de prison s'il est reconnu coupable.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.