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Nouvelle erreur dans l'affaire Pistorius ?

Dans l'épais dossier de l'enquête mal menée autour de la mort de Reeva Steenkamp, c'est peut-être un nouvel élément qui s'ajoute. Selon l'hebdomadaire City Press, la testostérone, prétenduement trouvée chez Oscar Pistorius par les enquêteurs, ne serait qu'une substance destinée à stimuler son ardeurs sexuelle, s'il s'agit bien de la testocompasutium comme déclaré par l'avocat de l'athlète. Mais elle pourrait contribuer à augmenter le taux de testostérone. Le produit est toujours en cours d'analyse.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Oscar Pistorius dans l'oeil du cyclone (ANTOINE DE RAS / AFP)

Hilton Botha n'en finit plus de mettre à mal le dossier de l'accusation. L'enquêteur en chef, premier policier à être arrivé sur les lieux du drame, a accumulé les manquements, les oublis et les erreurs. Il a annoncé mercredi, devant le tribunal de Pretoria où comparaissait Oscar Pistorius pour savoir s'il serait remis en liberté sous caution, que "deux boîtes de testostérone" et des seringues avaient été trouvées chez l'athlète. Les doutes concernant ces produits avaient conduit le procureur à se montrer méfiant par rapport au contenu, préférant attendre les résultats des analyses. Barry Roux, l'avocat de Pistorius, avait répondu qu'il s'agissait d'"un remède à base de plantes" nommé testocompasutium  coenzyme que l'athlète "(avait) le droit d'utiliser".

L'hebdomadaire City Press a demandé à Jon Patricios, médecin sportif, ce qu'était ce produit. Selon lui, administré par injection, ce produit, composé de morceaux de coeur et de testicules  d'animaux, de plantes médicinales et de vitamines, est généralement utilisé  pour combattre les défaillances sexuelles. Mais il est déconseillé aux sportifs car il pourrait augmenter leur niveau  de testostérone, leur faisant courir le risque d'être testés positifs, a ajouté  le spécialiste. "De nombreux athlètes l'utilisent pour combattre l'épuisement", a toutefois  souligné Louis Holtzhausen, spécialiste de la médecine sportive à l'université  de l'Etat libre. "Il ne s'agit pas d'un stéroïde anabolisant et il ne devrait pas provoquer de colère irrationnelle".

Les produits saisis chez Oscar Pistorius ont été envoyés pour analyse au laboratoire sud-africain de contrôle antidopage de Bloemfontein, et le  Parquet s'est refusé à tout commentaire tant qu'il n'en connaîtrait pas les  résultats.

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