Les images avaient fait le tour du monde l’été dernier aux JO de Tokyo : Yohann Ndoye-Brouard, aveuglé par la lumière, heurtant de la tête le mur du bassin lors de son virage en demi-finale du 100m dos. Disqualifié, il explique alors souffrir d’un kératocone, une déformation de la cornée.Depuis, il a subi une intervention au laser et son équipementier et des opticiens ont mis au point de nouvelles lunettes de piscine, qu’il va expérimenter pour la première fois dans une grande compétition internationale. "J'ai fait trois ou quatre compétitions avec ces lunettes, et je les mets chaque jour à l'entraînement, donc je ne vois plus la différence avec des lunettes classiques. Je ne suis bien habitué à ça.""Ça me rassure, je suis plus serein derrière le plot, plus serein avant d'attaquer une compétition. Je sais que je ne vais pas avoir de problèmes de vue."Yohann Ndoye-Brouardà franceinfoGrâce à ces lunettes, le nageur originaire d’Annecy se dit soulagé, comme si toutes traces d’appréhension s’étaient envolées. Une aide d’autant plus précieuse que cela ne change pratiquement rien à sa technique de nage, explique Yohann Ndoye-Brouard : "Ma technique n'a pas changé, j'ai toujours le même nombre de coups de bras sur 50m." À 21 ans, il espère tourner enfin la page de Tokyo et a déjà en vue les Jeux de Paris 2024.