Naples vole la Supercoupe d’Italie à la Juventus grâce à Higuain puis Cabral
Massimiliano Allegri n'a pas remporté son premier titre à Turin et la Juve abandonne un trophée qu'elle avait conquis en 2012 et 2013. L'Italie a bien vendu son football: avant le thriller des tirs au but, le public a assisté au magnifique dernier tango à Doha, les Argentins ayant marqué tous les buts du match.
La Juve a ouvert le score d’entrée de jeu grâce à Carlos Tévez (1-0, 5e) après une erreur défensive de Kalidou Koulibaly, un beau déboulé et un tir freiné insuffisamment par le gardien napolitain. Mais le Napoli a dominé les débats dans le second acte, égalisant logiquement par Gonzalo Higuain (1-1, tête smashée sur un centre de Jonathan de Guzman, 68e) pour arracher la prolongation. Une prolongation qui a d’abord souri aux Bianconeri, Tévez croyant inscrire le but de la victoire suite à une belle pecrcée et une passe judicieuse de Paul Pogba, et à une feinte de corps magnifique, son tir croisé ne laissant aucune chance à Rafael Cabral (2-1, 106e).
Naples revient in extremis
Les Napolitains auraient pu ensuite bénéficier d’un penalty pour une faute de Chiellini sur Higuain à cinq minutes du terme, mais l’arbitre n’a pas bronché, l’Argentin ayant tord de ne pas tomber sur le contact mais juste après avoir tenté de récupérer le cuir. Qu’importe, Higuain parvenait dans la foulée à égaliser sur un but de renard des surfaces (reprise en taclant de l'extérieur du droit pour un tir dévissé qui prenait Buffon à revers) après un centre de Gargano mal contrôlé par la défense adverse (2-2, 118e).
Buffon excellent mais Cabral décisif
Mais le spectacle n'était pas terminé. La série de tirs au but s'est avérée très intense. Jorginho a vu sa tentative stoppée par Gigi Buffon puis Tévez a trouvé le poteau alors qu'il avait pris Rafael Cabral à contre-pied. L’ancien Stéphanois Faouzi Ghoulam a ensuite marqué, tout comme Vidal puis Albiol et Pogba (tous facilement). Inler a donné l’avantage à Naples (3-2) avant l’égalisation signée Marchisio.
Higuain a ensuite offert une balle de match aux siens, mais Morata a rétabli l’équilibre avant la mort subite : but de Gargano, but de Bonucci, échecs de Mertens –parade de Buffon à mi hauteur- de Chiellini puis de Callejon (arrêt de Buffon) et de Pereyra (au dessus). La Juve n'allait pas s'en remettre. Koulibaly convertissait le sien (poteau rentrant) avant le raté de Simone Padoin (belle parade de Rafael Cabral). Incroyable !
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