Nadal ne fait toujours pas son âge
La cérémonie était prête et le gâteau au frais sur un plateau. Malgré son excellent match face à Benoît Paire, il y avait peu de chance que Kei Nishikori ne gâche la fête d'anniversaire de Rafael Nadal. Le Japonais a tenu son rôle, dans l'ombre, en faisant juste ce qu'il faut pour faire briller le N.4 mondial. Un parfait "faire-valoir" qui a permis à Nadal de répéter ses gammes avant l'apothéose de la fin de semaine. Très solide et plutôt convaincant, le Majorquin a remis son jeu en place après trois tours passables contre Brands, Klizan et Fognini. Ce n'est pas encore le très grand Nadal mais c'était assez pour écarter la tête de série N.13 et redevenir très menaçant pour les Djokovic, Federer, Tsonga et Ferrer.
"C'était un peu mieux"
La 56e victoire de Nadal à Roland-Garros (pour une seule défaite contre Soderling en 2009, ndlr) était dans les standards habituels. Lifts à la douzaine, balayage du court, régularité du terrien, le patron était le patron. "Sa balle rebondit beaucoup, remonte très haut. Tout jouait en sa faveur aujourd'hui", regrettait Nishikori. Au moins un break pris dans chaque set, l'Espagnol s'est assez vite mis à l'abri, contrairement à ses dernières prestations. "J'ai un peu mieux joué que les jours précédents, a indiqué Nadal. Je suis content d'avoir gagné en trois sets. J'ai commencé à avoir des sensations avec mon coup droit. J'ai senti que je pouvais frapper avec plus de longueur et que j'étais plus confiant dans chaque coup. J'avais besoin de m'améliorer, je me suis amélioré. Mais ça ne peut pas devenir parfait en un jour. Aujourd'hui, c'était un peu mieux. Maintenant, il faut que je joue bien."
Le patron est de retour
Cette victoire sonne comme une résurrection pour Nadal. Ça en dit long sur son état lors de la première semaine. "Si vous m'aviez dit il y a deux jours que je jouerais comme aujourd'hui, j'aurais signé tout de suite. Je suis content de mes progrès." Car tout Nadal qu'il est, la confiance, l'élan et la fraîcheur seront primordiaux pour avancer jusqu'à la Coupe des Mousquetaires. Surtout quand un certain Djokovic est annoncé en demi-finale. Si tout va bien pour le Serbe face au vétéran Haas. Mais comme tout le monde rajeunit sur cette terre...
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