Murray, le maître du Masters
L'Ecossais, devenu N.1 il y a deux semaines seulement, devient le 17e joueur depuis la création du classement ATP en 1973 à finir l'année au sommet. Il le doit à sa fantastique deuxième partie de saison avec notamment des victoires à Wimbledon et aux jeux Olympiques. Face à un Djokovic décevant, il a remporté sa 24e victoire consécutive et son cinquième tournoi de suite, le 44e de sa carrière.
Djokovic, quadruple tenant du titre, était pourtant arrivé beaucoup plus frais dans cette finale que l'Ecossais qui avait dû sauver une balle de match lors de sa demi-finale marathon en 3 h 38 samedi face à Milos Raonic. Mais le Serbe est resté dans la continuité de sa deuxième partie de saison, c'est à dire avec une bien moindre dimension dans sa capacité à dicter le jeu. Après un bon départ, Djokovic a joué court et commis beaucoup trop de fautes directes (30 !) pour en tirer profit. Plombé par quelques bourdes monumentales, notamment sur un smash immanquable, il est apparu en détresse.
Murray, lui, a su bâtir sur sa confiance pour oublier la fatigue et dérouler son jeu sans fioritures dans sa première finale au Masters. Très académique certes, mais efficace, le joueur écossais a fait la différence en remportant cinq jeux de suite à partir de 3-3 au premier set. Un échange de breaks plus loin, il mettait le couvercle sur la partie dans une 02 Arena chauffée à blanc, sous le regard de son entraîneur, le légendaire Ivan Lendl, revenu à ses côtés en juin.
Murray pouvait quitter le court sous les vivats et avec la satisfaction du travail accompli. Il a terminé à Londres une incroyable série, en ayant remporté ses cinq derniers tournois, portant son total à neuf pour l'année 2016.
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