Moratti à l'origine de la mise sur écoute de Vieri (presse)
"C'est Moratti en personne qui m'a demandé de contrôler Vieri", a précisé Giuliano Tavaroli, sur Radio 24, dont les propos sont repris par le site du quotidien italien, la Gazzetta dello Sport. "Nous avons aussi mis sur écoute d'autres joueurs de l'Inter", a ajouté M. Tavaroli, "mais ils n'ont pas porté plainte". "Il y a deux épisodes, 2001 et 2003", précise M. Tovaroli. "Le premier concernait l'Inter: il s'agissait de vérifier si certains joueurs, et pas seulement Vieri, respectaient le comportement à avoir", a détaillé M. Tovaroli.
"L'autre épisode concerne Pirelli, car Vieri devait en être l'ambassadeur", toujours selon M. Tavaroli. Pirelli, constructeur de pneus, était alors le sponsor de l'Inter. Un dossier au nom de Vieri, 39 ans, avait été découvert par hasard en 2006 chez la compagnie téléphonique italienne par la police qui enquêtait sur une autre affaire. Il est apparu que son club, l'Inter Milan, "l'espionnait", selon le site internet de la Gazzetta dello Sport.
Le joueur avait porté l'affaire en justice en 2008, demandant une compensation de 12 millions d'euros à l'entreprise et 9,25 millions à l'Inter, pour "harcèlement et trafic d'enregistrements téléphoniques",toujours selon le site internet du journal italien. "Des abus ont sans aucun doute été commis sur le trafic téléphonique de Vieri", a conclu Giuliano Tavaroli.
Lundi, la presse annonçait que l'ancien international italien (49 sélections) recevrait des dédommagements de l'ordre d'un million d'euros.
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