Monfils dans un tableau ouvert aux Masters
Entre Djokovic, en méforme et qui a chuté de son trône après 122 semaines de règne, Raonic, contre lequel il domine les tête-à-tête (3 victoires à 2) et qui s'est blessé à Paris-Bercy, et Thiem qualifié in extremis en raison du forfait de Rafael Nadal (8e), Monfils a des chances de s'en sortir, mais faut-il encore qu'il soit dans les meilleures dispositions possibles. Difficile pour l'heure de savoir exactement où il en est. Il a dû renoncer le 28 octobre au Masters 1000 de Paris-Bercy, en raison de douleurs aux aux côtes, ce qui a constitué un nouveau rebondissement dans une saison bizarre, rythmée par les blessures, mais, malgré tout, plutôt réussie en matière de résultats.
Car s'il s'est distingué en Grand Chelem, avec une demi-finale à l'US Open et un quart de finale à l'Open d'Australie, Monfils a aussi vu sa saison marquée par plusieurs coups d'arrêt. Outre Roland-Garros et Paris-Bercy, il avait également déclaré forfait en septembre pour la demi-finale de Coupe Davis en Croatie, sur fond d'incompréhensions avec le capitaine de l'équipe de France Yannick Noah.
Djokovic dans le doute
Quel visage le N°1 français présentera-t-il donc à Londres? Celui du joueur offensif et conquérant, capable de renverser des montagnes, ou celui du joueur sur la réserve, qui ne veut pas trop solliciter son potentiel physique ? Dans cette épreuve de fin de saison mettant aux prises des compétiteurs usés, tous les paramètres sont à prendre en compte.
Monfils n'est d'ailleurs pals le seul autour duquel planent les doutes: Novak Djokovic, qui n'a perdu aucune de ses rencontres contre ses adversaires du groupe (23 victoires - 0 défaite), n'est plus tout à fait le même depuis cet été, quand il a gagné Roland-Garros. Éliminé au troisième tour de Wimbledon, puis d'entrée aux jeux Olympiques et en finale de l'US Open, le Serbe s'est fait sortir en quarts de finale vendredi par Marin Cilic à Paris-Bercy, laissant ainsi Murray lui chiper la place de N.1 mondial.
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