Mondial-2018 Russie : Moscou et Saint-Pétersbourg logiquement retenues
« Je suis convaincu que cela va être un grand succès, a souligné Joseph Blatter, président de la Fifa, lors dune cérémonie clinquante organisée dans les studios de la télévision publique russe. Pas seulement vous tous, mais le président, le gouvernement, le Parlement et les footballeurs sont derrière. » Parmi les invités figuraient également le sélectionneur de la Russie, lItalien Fabio Capello, le ministre russe des Sports Vitali Moutko et le champion du monde brésilien Roberto Carlos.
De la liste originale, qui comportait 13 villes, Iaroslav et Krasnodar on été éliminées. Il nen reste donc plus que 11 : Moscou, Saint-Pétersbourg, lancienne capitale impériale, la ville Sotchi, la ville hôte des Jeux olympiques dHiver de 2014, Kazan, Samara et Nijni sur la Volga, Ekaterinburg, Rostov-sur-le-Don et Volgograd dans le Sud, Kaliningrad et la capitale de la Mordovie Saransk.
Les demi-finales et la finale se disputeront à Saint-Pétersbourg et Moscou et cest le stade Loujniki, situé dans la capitale russe et doté dune capacité de presque 90 000 places, qui a été choisi pour accueillir lultime face à face. Joseph Blatter a tenu à saluer le professionnalisme du comité dorganisation, assurant que la Russie était en avance sur le calendrier pour sa préparation à lévènement. « Merci à la Russie », a-t-il déclaré.
« Un très bon moyen de stimuler léconomie »
Lorganisation du Mondial 2018 fait office de grand symbole pour la Russie de Vladimir Poutine, qui a déjà décroché les JO dhiver et un Grand Prix de Formule 1 en 2014. Dans une séquence enregistrée à lavance et diffusée pendant la cérémonie, le président russe a dailleurs indiqué que la première tâche de cette compétition était « dinciter des jeunes à faire du sport » en les éloignant « de lalcool et du tabac », alors que les autorités russes veulent enrayer le déclin démographique dans le pays.
Il a également souligné que cétait aussi un prétexte pour réaliser dimportants travaux et créer des infrastructures dont manquent encore cruellement de nombreuses régions de Russie, tout en indiquant que cela était un moyen de créer des emplois. « Cest ce qui va être laissé aux gens pour de longues décennies », a dit Poutine.
Néanmoins, de nombreuses personnes sinquiètent du coût colossal du projet. Lorsque la Russie avait été désignée pour organiser le mondial, au terme dune décision controversée contestée par plusieurs pays tels que lAngleterre, Vladimir Poutine avait parlé de 300 milliards de roubles, soit environ 7 milliards deuros, pour construire ou reconstruire les stades et les infrastructures dans les villes hôtes. La presse, elle, évoquait un nombre bien supérieur : 50 milliards de dollars.
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