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MONDIAL 2014: GROUPE H

Si la Belgique et sa jeune armada ainsi que la Russie cornaquée par Fabio Capello font figure de grosses têtes, ce groupe est l'un des plus équilibrés. Trop légère lors du Mondial 2010, l'Algérie revient avec des ambitions tandis que la Corée du Sud est imprévisible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
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Le Groupe H du Mondial 2014

Les matches du groupe H (heures françaises)

Mardi 17 juin, 18h (Belo Horizonte): Belgique - Algérie
Mardi 17 juin 0h00 (Cuiaba): Russie - Corée du Sud
Dimanche 22 juin, 18h (Rio de Janeiro):  Belgique - Russie
Dimanche 21 juin, 21h (Porto Alegre): Corée du Sud - Algérie
Jeudi 26 juin, 22h, (Sao Paulo): Corée du Sud - Belgique
Jeudi 26 juin, 22h (Curitiba): Algérie - Russie

Les forces en présence: la Belgique un ton au dessus

Invaincue en qualifications, la sélection dirigée par Marc Wilmots a toutes les armes pour atteindre les 8e de finale et renouer avec son glorieux passé (4e en 1986). Reste à compenser un manque d'expérience en grandes compétitions internationales puisqu'ils ont manqué les deux derniers Mondiaux et les trois derniers Euro. Une carence dont souffre également son plus sérieux rival, la Russie. Demi-finalistes de l'Euro 2008, les hommes de Fabio Capello étaient absents de la grande sauterie planétaire en Allemagne (2006) et en Afrique du Sud (2010). Sûrs d'être qualifiés pour la prochaine édition en tant que pays hôte, les Russes viennent au Brésil pour préparer cette échéance, non sans ambition. "Le Portugal avait également été annoncé comme le favori des qualifications, et vous vous rappelez sûrement comment ça s'est terminé...", a malicieusement rappelé Maître Capello. Dans le sillage des deux Européens, l'Algérie et la Corée du Sud ont des atouts à faire valoir. Revenus dans le gotha du football mondial il y a quatre ans, les Fennecs désirent ardemment connaître le frisson des phases finales, eux qui sont toujours tombés au 1er tour lors de leurs trois précédentes participations (1982, 1986, 2010). Quant aux Asiatiques, demi-finalistes de "leur" Mondial en 2002, ils sont toujours difficiles à manoeuvrer. Et depuis 1986, ils sont toujours présents en Coupe du monde. 

Le joueur à suivre: Eden Hazard

A 21 ans, il mettait la Ligue 1 à ses pieds. A 23, il est en passe d'en faire de même avec la Premier League. Pour sa première participation à une grande compétition internationale, l'ancien Lillois est attendu comme le guide d'une horde de jeunes talents. "Eden sait ce que j'attends de lui et que je ne tolère pas le moindre relâchement en match, explique toutefois son sélectionneur Marc Wilmots. Laisser tomber une fois un effort, c'est une fois de trop. Si un jour, je sens qu'il n'est pas dans cet état d'esprit-là, je me passerai de lui. Quitte à me mettre toute la Belgique à dos." Avec 5 buts et 10 passes décisives en 43 sélections, l'élève de José Mourinho à Chelsea n'affiche pas le même rendement selon qu'il porte le maillot de son club ou de son équipe nationale. Un décalage qui avait agacé l'ancien patron des Diables Rouge, Georges Leekens. "Hazard est le type de joueur qui a parfois besoin d'un coup de pied au cul!" résume l'ex-international belge Marc Degryse. S'il pose son empreinte sur le Mondial brésilien, tout sera oublié. 

Le match à ne pas rater: Belgique-Russie

Cette rencontre oppose les deux nations les mieux classées du groupe au classement Fifa (Belgique 12e, Russie 18e) et les deux favoris du groupe, sortis premiers de leur poule de qualification aux dépens de la Croatie et du Portugal. Un affrontement entre poils à gratter potentiels d'autant plus prometteur que les deux nations ont quelques différends à régler. Au mondial 2002, elles s'étaient affrontées lors d'un match décisif pour l'obtention d'une place en 8e. La Belgique l'avait emporté sur le fil (3-2), coiffant son adversaire au poteau (5 points contre 3) avant de s'incliner face aux futurs champions du monde brésiliens (2-0). Autre souvenir agréable pour les troupes du plat pays, leur dernière victime en phase finale d'une Coupe du monde s'appelle URSS. C'était en 1986, lors d'un 8e de finale à Leon. La bande à Scifo s'était imposée en prolongations (4-3) puis avait rallié les demi-finales. Le meilleur résultat de la Belgique en Coupe du monde à ce jour.

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