Moins d'incidents dans le foot amateur
Toujours en 2012-2013, 49% des rencontres à incidents ont été marquées par une agression verbale -- un chiffre stable par rapport à 2011-2012 -- et 46,1% par une agression physique (46,4% la saison précédente). "Le total de (ces) atteintes se répartit entre les joueurs et les arbitres", respectivement à 53,7% et 42,5%, détaille cette étude. Une majorité de joueurs sont victimes d'agressions physiques tandis que les arbitres le sont d'agressions verbales.
Chiffres arrêtés au 15 juillet
L'étude de l'ONDRP relève encore que peu de matches classés sensibles "ont été perturbés par un ou plusieurs incidents". 0,7% de matches ont été "entachés d'incidents à caractère raciste", pointe l'ONDRP et l'incident "survient plus de huit fois sur dix au cours de la phase de jeu". Par ailleurs, moins de 1% des matches à incidents nécessitent une intervention des forces de l'ordre et il y a eu en 2012-2013 une baisse de 23% d'arrêts de jeu en raison de ceux-ci par rapport à la période précédente.
Pour 1.000 matches "marqués par au moins un incident, cinq plaintes ont été déposées", indique également l'étude. Cette étude se base sur les données de l'Observatoire des comportements de la Fédération française de football (FFF) et les chiffres ont été arrêtés au 15 juillet dernier. La FFF compte plus de deux millions de licenciés et 17.000 clubs ont organisé un peu plus d'un million de matches amateur lors de la saison 2012-2013. 11.482 de ces rencontres ont donné lieu à des incidents contre 12.856 en 2011-2012 (- 10,7%). Une enquête judiciaire était en cours mardi après des incidents qui ont fait huit blessés avant le match de foot de L1 Nice/Saint-Etienne dimanche.
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