Mo Farah peut continuer à s'entraîner avec Salazar
Salazar avait été mis en cause début juin par un documentaire de la BBC, "Catch me if you can", qui l'accusait d'avoir incité des coureurs à se doper. L'Usada, l'agence américaine antidopage, et l'Ukad, son homologue britannique, avaient dans la foulée ouvert une enquête sur le coach américain. "Aucune preuve d'irrégularité" n'a pu être trouvée au sujet de Farah, a expliqué UK Athletics, qui a ajouté n'avoir aucun raison de ne pas "avoir confiance" dans le programme d'entraînement de l'athlète de 32 ans.
"En juillet, nous avions dit qu'il n'y avait aucune preuve d'irrégularité concernant Mo Farah et que nous n'avions aucun raison de ne pas avoir confiance en son programme d'entraînement", a assuré la Fédération britannique dans un communiqué. "Le comité de contrôle a confirmé notre position. Il a aussi trouvé qu'il n'y a pas de raison d'être inquiet au sujet des entraîneurs et athlètes britanniques engagés" dans le Nike Oregon Project, basé à Portland. Mo Farah, qui s'était dit "émotionnellement et physiquement vidé" par les dommages collatéraux de l'affaire Salazar, avait raté deux contrôles antidopage quinze jours après les révélations de la BBC.
"Je ne permettrai jamais le recours au dopage", avait alors répondu Salazar. "Je n'ai jamais demandé et je ne demanderai jamais à un athlète que j'entraîne d'utiliser une substance interdite. Nous avons travaillé très, très dur pour décrocher nos succès."
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