Lyon : Puel affirme "servir de paratonnerre" à Aulas
Après les déclarations de Jean-Michel Aulas parues dans le quotidien régional Le Progrès, Claude Puel, entraîneur de Lyon de 2008 à 2011, a confié dans le même média "avoir ressenti de l'impétuosité et un manque de sérénité" dans les propos d'Aulas. "C'était à un moment où tout allait bien, où il pouvait manipuler les gens", a déclaré Claude Puel. "Je prends cela avec recul et dérision. Trahison est un mot violent qui n'a pas lieu d'être au vu de mon investissement. Malgré ce que j'ai enduré, on ne m'a jamais entendu sur de quelconques états d'âmes vis-à-vis du club, des joueurs, et pourtant il y aurait eu de quoi faire."
"Quand on dit que je manque de dignité, certains devraient balayer devant leur porte", a poursuivi le technicien, prêt de nouveau à prendre en mains une équipe, éventuellement en France. "Bien sûr, qu'il manque un titre (durant sa période) mais chaque printemps, nous étions en mesure d'aller le chercher. Or un simple nul et c'était la crise", a-t-il dit, rappelant qu'en 2010 l'OL s'était qualifié pour la demi-finale de la Ligue des Champions, pour la première fois de son histoire, et s'était classé 2e. "Cette saison avait été qualifiée par le président comme la meilleure du club", dans toute son histoire, a rappelé Claude Puel.
Les indemnités en question
En référé, au Conseil des Prud'hommes, Claude Puel, a été débouté le 13 décembre dernier de toutes ses demandes. Il réclame notamment un total de 5 millions d'euros de dommages et intérêts pour son contrat rompu une année avant son terme. Toutefois la procédure se poursuit sur le fond. "L'arrangement proposé au départ par le président n'était pas sérieux. Nous sommes partis sur une procédure qui durera ce qu'elle durera", a-t-il prévenu. La guerre des mots aussi.
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