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Lutte anti-dopage : tous les sports ne sont pas au même régime

Un nouveau cas de dopage vient d'être révélé dans l'équipe cycliste Astana. Il s’agit du cinquième depuis le mois de septembre. L’occasion de rappeler que les luttes anti-dopage ne sont pas encore les mêmes pour toutes les disciplines. Si certains sports, comme le cyclisme, utilisent déjà le passeport biologique et le logiciel Adams, d'autres, comme le tennis et le football, en sont encore à leurs balbutiements.
Article rédigé par Mathilde L'Azou
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Quand on évoque le mot dopage, on pense souvent au cyclisme, à l’affaire Festina, à Armstrong. Et à Astana, qui se fait remarquer en cette fin de saison par ces multiples annonces de dopage. La cinquième plus précisément, depuis septembre. On ne pense donc pas forcément au rugby, qui d’après des chiffres donnés par Françoise Lasne, directrice du laboratoire des analyses de l’AFLD en 2012, La fédération internationale de tennis (l’IFT) a adopté le passeport biologique l’an dernier, à la demande de plusieurs joueurs, dont Roger Federer, qui se plaignaient du manque de contrôles. Jusqu’en 2009, en tournoi du Grand Chelem seuls les perdants des matches étaient contrôlés. Donc le vainqueur du tournoi n’était contrôlé qu’une seule fois en quinze jours, après la finale. Ces contrôles inopinés ne se font pas non plus au même rythme : en 2011, les cyclistes ont été 1000 fois plus contrôlés en dehors de leurs compétitions que les joueurs de tennis. 

Cyclisme et tennis : deux luttes anti-dopage différentes |Create infographics

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