Lomu en attente d'une nouvelle greffe de rein
Lors de la Coupe du monde 2011 sur sa terre de Nouvelle-Zélande, il avait déjà passé du temps à l'hôpital. Son état physique préoccupait tout une nation, et donnait des frissons à toute la planète ovale. C'est désormais confirmé, par Jonah Lomu lui-même. "Malheureusement aucun traitement n'a marché, mon état de santé est exactement le même qu'au début de ma maladie", a-t-il déclaré à la presse de son pays. Il a perdu 30kg depuis que sa santé s'est de nouveau détériorée en septembre dernier, provoquant un début de rejet de sa greffe précédente et le conduisant durant deux semaines à l'hôpital d'Auckland pour y subir une dialyse quotidienne. Il doit de nouveau subir une greffe de rein, huit ans après la première qui lui avait permis de réaliser l'exploit de rejouer au rugby au niveau international. Un acte qui sera encore une fois à hauts risques, et même plus que la première. "Je suis conscient d'avoir eu la chance d'obtenir une première transplantation, mais je sais qu'il y aura plus de difficultés pour la prochaine. Le match sera plus dur et le problème pour trouver un donneur compatible plus délicat. Et les chances de rejet encore plus élevées."
Comme toujours, l'ancien ailier de la Nouvelle-Zélande est lucide et franc, glissant que "tout le monde doit mourir un jour". A 36 ans, neuf ans après s'être fait diagnostiquer un syndrome néphrétique (désordre rénal) en 1995, Jonah Lomu va livrer un nouveau combat. Il en a gagné beaucoup. Mais le meilleur marqueur d'essais de l'histoire de la Coupe du monde, première "star" de la planète rugby, n'a pas toute les cartes en main.
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