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Lille a des envies d'Europe

Lille jouera la première partie de son avenir européen cette saison dès les barrages aller de la Ligue des Champions. Avec une défense amoindrie, les hommes de Rudi Garcia tenteront de faire un coup, ou pire de préserver les chances de qualification, avant le retour dans leur nouvelle enceinte.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Les Lillois face à leur avenir européen (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Le nouveau grand stade de Lille appelle désormais des recettes et des affiches à la hauteur. Cela tombe avec le début de la Ligue des Champions. Lille visera une cinquième participation à la prestigieuse Coupe d'Europe, la  deuxième d'affilée. Pas le temps de souffler donc. Après deux matchs de championnats seulement, les Nordistes jouent déjà un match capital pour la suite de leur saison. Le Parken Stadium des Danois de Copenhague étant réservé le soir du match retour prévu le 29 août, les dirigeants du club ont demandé à l'UEFA l'inversion du match. Un petit coup de pouce qui permettra aux Dogues de recevoir leur adversaire dans leur nouveau stade pour le match retour. Un avantage non-négligeable. Mais c'est bel et bien dès la première levée de ce double affrontement que les hommes de Rudi Garcia veulent prendre l'ascendant.

Sans Debuchy, ni Basa

"C'est important de faire un bon résultat à Copenhague pour pouvoir espérer  se qualifier", avait souligné l'entraîneur Rudi Garcia vendredi soir, après le  match nul (1-1) à domicile contre Nancy. "On sait qu'on va rencontrer une équipe solide, avait ajouté l'entraîneur  du Losc. Je pense qu'à ce niveau-là c'était bien de jouer contre une équipe de  Nancy très athlétique car on va trouver une équipe de Copenhague qui l'est  énormément." Pour rassurer l'entraîneur lillois, Le FC Copenhague, qui avait atteint les 8e de finale de la Ligue des champions en 2010-2011, présente un bilan très négatif face aux équipes  françaises en coupe d'Europe: une victoire, un match nul et cinq défaites en  sept matches de C3 (Coupe de l'UEFA puis Europa League). Plus que les chiffres, l'entraîneur belge de Copenhague, Ariël Jacobs, redoute  "la puissance, la vitesse et la  technique" des Dogues.

"Comme je vous le dis toujours, ce serait bien qu'on n'ait pas trop de  blessés pour avoir des ambitions. L'affaire se complique", avait regretté  Garcia dès le vendredi, craignant le forfait de ses deux joueurs. Pour ce premier tournant de la saison, le coach lillois devra encore se passer de deux de ses quatre défenseurs. Mathieu Debuchy, touché à la cheville, mercredi dernier avec l'équipe de France est toujours indisponible tandis que Marko Basa a dû déclarer forfait pour le match face à Nancy à cause d'une élongation aux adducteurs dont il n'est pas encore remis. Le rythme, déjà infernal, du début de saison lillois fait craindre de nouvelles blessures. "J’enchaîne. Il va falloir penser à récupérer et recharger les batteries. Car mine de rien, les Bleus, ça use aussi psychologiquement avec une pression encore différente" commente le milieu de terrain et capitaine Rio Mavuba. 

Un Grand Stade demande des grandes équipes 

Avec l'arrivée du Grand Stade de 50 000 places, la qualification pour la Ligue des Champions est un objectif minimum pour les Lillois. L'ambiance festive qui a entouré l'inauguration de l'enceinte de Villeneuve d'Ascq vendredi; pour la rencontre face à Nancy, à donné des idées aux Champions de France 2011. Rudi Garcia, l'entraîneur Lillois, et Michel Seydoux son président, n'imaginent pas une première saison dans ce stade flambant neuf sans le parfum enivrant de la plus prestigieuse des compétitions européennes et la possibilité d'y recevoir quelques une des plus belles équipes du Vieux Continent. Si le stade n'a pas encore de nom officiel, ce weekend la rumeur de le voir adopter le patronyme de Carrefour de l'Europe a pris de l'ampleur dans le Nord. Les joueurs Lillois peuvent y voir un signe.

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