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Les Italiens déjà sur la sellette ?

L’Italie, qui a concédé le nul face à l'Espagne (1-1) lors du premier match du groupe C, doit à tout prix éviter une défaite contre la Croatie (18h) sous peine d'écourter son voyage en Pologne et en Ukraine. L'Espagne, de son côté, a l'occasion de remettre les pendules à l'heure face aux Irlandais (20h45).
Article rédigé par franceinfo
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L'affiche : Croatie - Italie

En un match, la Croatie est passée du statut d'outsider à celui de favorite. "Une position rêvée" pour le sélectionneur, Slaven Bilic, après son succès sur l'Eire (3-1) en match d'ouverture. "Nous avons trois points et nous sommes en tête. Une victoire devrait suffire pour atteindre les quarts de finale", a-t-il ajouté. En effet, si l'Italie s'incline, les Croates sont assurés de terminer à l'une des deux premières places du groupe C.

Mais la Squadra Azzurra, engluée dans le scandale du "Calcioscommesse", a repris du poil de la bête en tenant tête à l'Espagne (1-1). Cesare Prandelli s'apprête à relever un nouveau défi : battre la Croatie pour entretenir les chances de l'Italie dans cette poule. Pour cela, il n'exclut pas de remodeler son équipe. "Il est possible qu'on change notre tactique, nous pouvons appliquer différents systèmes", a indiqué le sélectionneur italien. Ce match s'annonce d'ores et déjà décisif pour les deux équipes.

Le joueur à suivre : Mario Balotelli

Remplacé à la 57e minute face à l'Espagne, l'enfant terrible du football italien n'a pas convaincu Cesare Prandelli, et il pourrait même s'en passer contre la Croatie. "Il va devoir comprendre qu'il ne peut pas décider d'un match à lui seul. J'aimerais le voir jouer plus simplement. Mais n'oubliez pas qu'il n'a que 22 ans, il doit encore apprendre beaucoup de choses", a confié le sélectionneur de la Squadra Azzurra. Aura-t-il une autre chance ?

Les enjeux : Gagner pour y croire

En cas de victoire sur l'Italie, la Croatie serait la première équipe à se qualifier pour les quarts de finale, et ce avant même le dernier match face à l'Espagne. Une défaite scellerait (définitivement ?) les espoirs italiens.

En effet, si l'Italie perd et que l'Espagne l'emporte dans le même temps face à l'Eire, les coéquipiers de Daniele De Rossi seraient mal embarqués dans la course à la qualification.

L'info en plus :

Les scandales réussissent à l'Italie. En 1982, deux ans après le "Totonero" (scandale de matchs arrangés), et en 2006, en plein "Calciopoli" (affaire liée à la désignation des arbitres), la Squadra Azzurra était devenue championne du monde. Un signe ?

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