Les Espoirs remplissent leur contrat
Pierre Mankowski a réussi son examen de passage. Le nouveau sélectionneur des Espoirs, qui prenait la succession de Willy Sagnol, ne pouvait pas se rater après que son prédécesseur eut parfaitement placé les Français en position de se qualifier (6 victoires en autant de matchs). Sans trembler, ses joueurs ont parfaitement rempli leur mission en alliant le score à la manière. Et surtout en décrochant leur billet pour les prochains barrages qualificatifs pour le Championnat d'Europe Espoirs qui se tiendra en République Tchèque en 2015. Pour rappel, le premier de chaque groupe et les quatre meilleurs deuxièmes s'affronteront en barrage aller-retour les 8 et 14 octobre prochains pour déterminer les sept qualifiés pour l'Euro. L'enjeu est d'autant plus aigu que les demi-finalistes de l'Euro-2015 en République Tchèque à l'été prochain seront qualifiés pour les Jeux olympiques de Rio de Janeiro l'année suivante...
Kurzawa et Sanogo voient double
Une ouverture du score rapide, signée du Montpelliérain Sanson après une belle passe de Thauvin (17e), mettait les Français sur orbite. Kurzawa, très en verve à Astana, inscrivait ensuite sa première réalisation de l'après-midi (31e) avant que le Kazakhstan, par Murtazaev, ne redonne brièvement espoir à une équipe déjà sévèrement corrigée à l'aller (5-0). Mais, juste avant la pause, le latéral de Monaco y allait de son doublé (1-3, 42e) et douchait la rébellion naissante.
La seconde période voyait les partenaires de Kurt Zouma dérouler et placer quelques contres ravageurs. A ce titre, la pointe de vitesse de Yaya Sanogo s'avérait être une arme précieuse, l'attaquant d'Arsenal profitant des largesses de la défense adverse pour inscrire deux nouveaux buts (50e, 53e, 1-5).
Déclarations :
Pierre Mankowski, sélectionneur de l'équipe de France espoirs : "C'est mission accomplie. On a pris le temps qu'il fallait, et dans l'ensemble on a fait un match correct, qu'on a bien maîtrisé, même s'il y a eu un petit relâchement à 2-0 qui a redonné de l'espoir aux Kazakhs pendant quelques minutes. Quand on mène 5-1, on met moins d'agressivité, on évite les duels, ça donne une fin de match où on gère tranquillement alors qu'on aurait pu en mettre deux, trois de plus, c'est à noter, mais il ne faut pas trop insister dessus, on a un match dans trois jours".
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