Les Bleus corrigent la Bulgarie (4-1) avec un doublé de Gameiro
L’espace de quelques minutes, les retrouvailles ont laissé craindre le pire. Mais le scénario a vite basculé du bon côté. Trois mois après y avoir perdu une finale de l’Euro, les Bleus n’ont pas manqué leur come-back au Stade de France. Cette Bulgarie-là n’avait rien du fantôme de novembre 1993. Vendredi soir, l’équipe de Didier Deschamps s’en est facilement débarrassée (4-1). C’était préférable pour effacer le démarrage poussif du 6 septembre, à Borisov (0-0). Lundi, c’est donc en coleader du groupe A que la France ira à Amsterdam pour jouer son troisième match dans ces éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Elle y défiera une sélection néerlandaise qui, à la faveur d’un succès comparable contre la Biélorussie (4-1), compte elle aussi 4 points. Voilà pour le point comptable.
Sur la pelouse de Saint-Denis, les Bleus ont d’abord été secoués. Et douchés dès la 5e minute : dépassé par la vitesse de Georgi Milanov, Bacary Sagna a concédé un penalty. Michail Aleksandrov s’est chargé de le transformer, avec l’aide du poteau (0-1, 5e). Douche froide dans le camp tricolore. Durant un quart d’heure, le 4-2-3-1 mis en place par Deschamps s’est empalé sur la défense bulgare.
Gameiro, un doublé pour faire oublier Giroud
Jusqu’à ce que Kevin Gameiro justifie sa première titularisation en Bleu depuis cinq ans. D’une tête plongeante parfaitement décroisée, l’attaquant de l’Atlético Madrid a concrétisé un centre ajusté de Sagna (1-1, 23e). Pas de chance pour le latéral droit de Manchester City, il n’a pas eu le temps de savourer son caviar : déchirure à la cuisse, et remplacement dans la foulée par Djibril Sidibé.
A cet instant, les Bleus venaient seulement de remettre les compteurs à zéro. Il a suffi d’un centre-tir de Dimitri Payet pour effacer un début de match brouillon (2-1, 26e). Puis d’une relance hasardeuse de Pirgov, sanctionnée par la patte gauche d’Antoine Griezmann, pour enfoncer le clou (3-1, 38e). A l’heure de jeu, le Madrilène a offert le quatrième but, celui du K.-O., à son compère Gameiro (4-1, 59e).
L’ancien joueur du FC Séville a parfaitement exploité l’absence d’Olivier Giroud. Son doublé est porteur d’une espérance désormais une promesse: pour la «2G», le réseau semble passer aussi bien en sélection qu’à l’Atlético. Didier Deschamps n’a pas perdu sa soirée. Elle fut presque à sens unique. Elle aurait été encore plus belle si Blaise Matuidi, sur un service de Payet, n’avait pas trouvé le poteau dans le dernier quart d’heure (76e).
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