Les Bleus avancent masqués
"Chaque match a son histoire", "rester fidèles à nos idées", "je ne veux pas rentrer dans les détails"...les journalistes présents à la conférence de presse d'Hugo Lloris et Didier Deschamps ont eu droit à un florilège de lieux communs ou de questions restées sans réponses. Rien d'étonnant eu égard aux entraînements à huis clos des Bleus, preuve que le sélectionneur veut révéler le moins de choses possibles aux futurs adversaires de l'équipe de France.
"L’adversaire est là et peut s’adapter à ce qu’on fera, rappelle Deschamps. Il y a plusieurs formules avec leurs avantages et leurs inconvénients. L’idée directrice, ce sera de ne pas débuter le match en pensant uniquement à défendre." Quant à savoir si "la méforme de Valbuena pourrait le conduire à changer de système", la réponse est claire : "si je l'avais estimé en méforme, je ne l'aurais pas pris (...) S'il est là, c'est que je compte sur lui."
Au niveau de son approche du match, Didier Deschamps ne change rien à sa ligne de conduite, qui vise à insister sur la détermination dont devront faire preuve sans se laisser paralyser par l'enjeu. "Il n'y a pas à être tendu, a affirmé le technicien. Il y a de l’excitation, de l’adrénaline qui va monter au fil du match. Mais pas de pensées négatives, de pression ou de tension, cela va à l’encontre de ce que je demande à mes joueurs. Si je veux leur dire soyez calmes, jouez votre jeu, alors que j’ai des gouttes de sueur qui coulent sur mon front ça risque de brouiller le message (...) La première manche, c’est vendredi à 20h45. Avant, ça ne sert à rien d’imaginer. C’est à ce moment-là qu’il faudra être prêt.»
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