Le retour d'un GP de F1 en France, un impact attendu
"L'impact économique, c'est 65 millions d'euros de retombées pour le territoire et la création à terme de 500 emplois durables", a affirmé lundi le président de la région, Christian Estrosi, qui hérite par ailleurs de la présidence du GIP, s'appuyant sur un rapport d'audit. Il a rappelé que la société Excelis a investi 80 millions d'euros depuis 2002. Les collectivités locales financeront 14 millions d'euros sur le coût total d'une trentaine de millions nécessaire à l'organisation d'un grand prix. Par ailleurs, que cinq millions d'euros d'investissements structurants ont déjà été apportés pour adapter le site aux normes actuelles.
L'économie en première ligne
Pour les responsables du tourisme, c'est évidemment une aubaine, et un "nouvel élan" pour dynamiser notamment les 80 hectares de la zone d'activités de Signes, qui jouxte le circuit. L'objectif est d'y créer une filière économique qui pourrait attirer de grands groupes industriels. "Les négociations sont en cours", précise-t-on d'ailleurs sans en dire plus.
"Si cela ne change pas grand-chose pour nous, on est content de revenir sur un circuit historique comme le Castellet", a pour sa part déclaré le directeur de course de l'écurie McLaren, Eric Boullier, lequel a eu le mérite de remettre l'aspect sportif au centre de toutes les conversations qui n'ont pour l'essentiel tourné qu'autour des questions d'économie et de rentabilité.
Le dernier Grand Prix de France s'est disputé en 2008 sur le circuit de Magny-Cours (Nièvre). Le circuit du Castellet a accueilli l'épreuve à 14 reprises entre 1971 et 1990, le dernier vainqueur étant le français Alain Prost. Le contrat négocié avec la société Formula One Management (FOM) de Bernie Ecclestone porte sur une durée de cinq ans, avec un premier grand prix programmé à l'été 2018.
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