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Le Nigeria et l'Iran se neutralisent

Dans le groupe F, le Nigéria et l'Iran ont fait match nul 0-0. Les champions d'Afrique n'ont jamais pu destabiliser la solide défense iranienne malgré leur envie et une pression constante dans les dernières minutes. Après 41 buts en 12 matches depuis le début de ce Mondial, le 13e match aura été le premier a accouché d'un score vierge.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Le défenseur iranien Jalal Hosseini à la lutte avec le joueur nigérian Emmanuel Emenike

Après le festival offensif des premiers jours, le Mondial a connu un sacré coup d'arrêt ce lundi soir. On était à mille lieues de la démonstration de l'Allemagne face au Portugal un peu plus tôt. Mais les hommes de Carlos Queiroz, le sélectionneur de l'Iran, étaient venus chercher un nul. Ils ont tout fait pour. Toujours à la limite de l'engagement physique et solide en défense, les Iraniens ont tenu le choc contre le Nigéria qui était précédé d'une belle réputation. Champions d'Afrique en titre, les "Super Eagles" n'ont jamais pu faire la décision malgré quelques situations chaudes. Pour l'Iran ce match nul vaut presque une victoire avant la rencontre face à l'Argentine. Pour le Nigérians en revanche, il faudra montrer autre chose contre la Bosnie-Herzégovine pour espérer franchir les poules. 

Le tweet de LOLYves

Le mur iranien

Quand on a pas les armes pour faire le jeu et marquer des buts, il faut donc ne pas en prendre. Ce précepte, l'Iran l'a appliqué à la lettre. Malgré quelques frayeurs notamment en début de match qui a vu l'arbitre refusé un but suite à un corner après un faute d'Obi Mikel sur le portier Haghighi (8e minute). Dix minutes plus tard, Onazi se procurait la plus belle occasion de cette première mi-temps mais son plat du pied fuyait le cadre au dernier moment. Du côté iranien, pas grand chose ou presque même si sur la tête de Ghoochannejahd, Vincent Enyeama, le gardien du Losc, devait s'employer pour garder sa cage inviolée. Après le repos, les Nigérians se sont trop précipités et l'Iran a même  commencé à croire au hold-up lorsque Ghoochannejad a adressé deux belles  frappes qui ont frôlé le cadre (50, 63). Shola Ameobi (71, 90) ou Onazi (76) ont certes tenté d'arracher la victoire  mais le Nigeria ne méritait sans doute pas mieux que ce nul, qui ravira le camp  iranien venu au Brésil chercher des motifs de "fierté". 

Le tweet d'OptaJoe

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