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Le Conseil d'Etat rejette la requête de l'AC Ajaccio

Le Conseil d'Etat a décidé de rejeter via une ordonnance la demande de l'AC Ajaccio de disputer des barrages d'accession à la Ligue 1. Le club corse avait fait appel devant la plus haute juridiction pour demander d'annuler la décision des instances du football. Après avoir vu son recours rejeté par le Comité national olympique et sportif français, l'AC Ajaccio avait donc saisit le Conseil d'État. Troisième de Ligue 2 au moment de l'arrêt du championnat, le club présidé par Christian Leca s'estimait en droit d'accéder à l'élite. Le Mans et Orléans ont, quant à eux, pris acte de leur relégation en National 1 ce mardi.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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  (JEAN-PIERRE BELZIT / MAXPPP)

C'est la fin du combat pour l'AC Ajaccio. Le troisième du dernier exercice de Ligue 2 ne verra pas l'élite du football français la saison prochaine. Le Conseil d'Etat a rejeté la demande du club corse qui voulait organiser un barrage d'accession Ligue 2-Ligue 1. Tout comme Lyon et Amiens, la formation de l'Ile de Beauté a donc été déboutée par une ordonnance du Conseil d'Etat publiée le 6 juillet. Après un premier refus du CNOSF, c'était le dernier recours dont disposait Ajaccio. Une nouvelle saison dans l'anti-chambre de la première division est donc au programme pour Olivier Pantaloni et ses joueurs. 

Le Mans et Orléans actent leur relégation en National 1

Déboutés par le Conseil d'Etat, les clubs de football d'Orléans et du Mans ont pris acte mardi de leur relégation en National 1 (3e division), regrettant malgré tout une décision "aussi injuste que cruelle".

"Le Conseil d'État a confirmé (mardi) la décision du Comité exécutif de la FFF (Fédération française) de réformer le vote de l'Assemblée générale de la LFP (Ligue de football professionnel) qui faisait passer le format de la Ligue 2 à 22 clubs pour la saison 2020-2021", expliquent dans un communiqué les deux clubs, qui espéraient être maintenus en deuxième division et avaient déposé un recours en référé devant la plus haute juridiction administrative en ce sens.

Dans son ordonnance (décision), le juge des référés a estimé que les moyens soulevés par les clubs requérants n'étaient pas tous de nature à "créer un doute sérieux" sur la légalité de la décision du Comité exécutif de la Fédération du 27 mai 2020 ayant rejeté l'élargissement de la 2e division. "Même si nous continuons à penser que cette décision est aussi injuste que cruelle, nous prenons acte de cette décision", ont poursuivi les deux équipes, désormais tournées "à 100 % dans la préparation de la nouvelle saison."

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