Le Brésil réussit son entrée dans "sa" Coupe des Confédérations
Attendu au tournant, après quelques matchs en demi-teinte et malgré une victoire plutôt rassurante contre l'équipe de France en amical dimanche dernier (3-0), le Brésil de Luis Felipe Scolari a pris par le bon bout "son" match d'ouverture de "sa" Coupe des Confédérations. Il n'a en effet fallu que trois minutes à la Seleçao et à Neymar pour plonger l'Estadio Nacional dans l'euphorie. Fred, à la réception d'un centre de Marcelo, remisait savamment de la poitrine pour le transfuge de Santos au FC Barcelone. Placé à l'entrée de la surface, l'ex-Peixe catapultait sans contrôle une volée pleine lucarne (3e, 1-0).
Les Brésiliens, dominateurs dans le jeu (68% de possession de balle), multipliaient les opportunités en première période, sans pour autant réussir à faire le break. Hulk, après une bonne combinaison avec Alves côté droit (23e), adressait un centre-tir dévié sans conséquence par un Nippon. Juste avant la pause, la star du Zénith -annoncé du côté de l'AS Monaco cet été- se fendait à nouveau d'un enchaînement crochet extérieur-frappe du gauche (41e)... mais voyait la lucarne se dérober devant lui. Fred n'était pas plus en réussite 120 secondes plus tard. Parfaitement servi par Neymar, l'ex-Lyonnais -malgré sa frappe croisée- se heurtait à un impeccable Kawashima (43e) sur sa ligne.
Paulinho double la mise
Revenu avec la même envie des vestiaires, le Brésil enterrait définitivement les espoirs des Japonais. Au terme d'une interminable séquence, Paulinho décochait une frappe flottante aux 15 mètres... Kawashima, trop court sur son intervention, cédait pour la seconde fois de la soirée (48e, 2-0). La Seleçao, forte de cet avantage de deux buts, mettait plus que jamais le pied sur le ballon, multipliant les phases de jeu court et long. Ce qui avait le don d'agacer Luis Felipe Scolari, le sélectionneur auriverde. Et pour cause : gourmands, les Brésiliens, manquaient l'occasion d'asseoir leur domination au tableau d'affichage.
En face, après une heure de jeu, la sélection du pays du Soleil-Levant semblait accuser le coup physiquement, malgré quelques réactions timides devant le but détenu par Julio César. Les coéquipiers de Neymar, sorti à la 75e au profit de Lucas Moura, canalisaient leur énergie et choisissaient de terminer la rencontre en roues libres. Tout du moins, c'est ce que l'on croyait jusqu'à ce que Jô fasse son apparition. Servi dans la profondeur par Oscar, l'ex-Citizen -en glissant habillement le cuir dans le but déserté (90e+1, 3-0)- terminait le travail entrepris jusqu'ici. De quoi lancer sereinment la Seleçao...
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