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La requête de Bastia rejetée par le tribunal administratif

Le tribunal administratif de Paris a rejeté la requête du SC Bastia, qui demandait la suspension de sa rétrogradation administrative en National 1, a annoncé l'instance vendredi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Les abords du stade Armand-Cesari (Furiani), antre du SC Bastia. (YANNICK GRAZIANI / AFP)

Le juge des référés a rejeté la requête bastiaise "ce qui ne préjuge en rien de la demande d'annulation de la décision, qui sera jugée ultérieurement", précise le tribunal administratif. Une audience avait eu lieu jeudi matin en présence des avocats du club corse et de celui représentant la Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération. Après sa relégation sportive en L2, Bastia avait été rétrogradé administrativement en National 1 par la DNCG, le gendarme financier du football, à cause de ses difficultés budgétaires. Cette sanction avait été confirmée en appel, puis par un avis du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). C'est le Paris FC qui a récupéré la place du Sporting en Ligue 2 et accueillera Clermont vendredi soir.

Durant l'audience, les avocats du club corse ont plaidé une "sanction disproportionnée", "contraire à l'objectif poursuivi de pérennité de club". Selon eux, la perte de recettes liée à la relégation en National 1 entraînerait ipso facto "la liquidation judiciaire d'un club qui existe depuis 1905, le licenciement direct de 104 salariés", et menacerait "plusieurs centaines d'emplois indirects liés à la sécurité, l'accueil, l'entretien ou la restauration à Bastia". L'avocat de la LFP et de la Fédération a pour sa part insisté sur les nombreuses alertes lancées par la DNCG aux Bastiais et sur "la fuite en avant" du club avec une accumulation de "plus de vingt millions de dettes". "Les dettes sont tellement importantes qu'il existait un risque net que le club ne puisse pas jouer jusqu'à la fin du championnat", a-t-il déclaré.

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