La France obtient une victoire heureuse aux Pays-Bas
Des Bleus entreprenants
Les Français annonçaient leurs intentions en entrant très bien dans la partie avec une grosse intensité une parfaite maîtrise du ballon, beaucoup de fluidité dans la circulation et une solide organisation offensive face à un bloc néerlandais très compact, qui laissait passer l’orage. Celui-ci dura une grosse vingtaine de minutes durant lesquelles les Français multipliaient les tentatives, en s’appuyant sur une défense centrale très concentrée et un milieu de terrain actif et vigilant pour contrer les relances néerlandaises, à l’image de Blaise Matuidi et surtout Paul Pogba qui n’a commis que peu de fautes directes dans cette partie.
La domination tricolore se traduisait par une occasion de Gameiro, bien servi par Matuidi, et dont la frappe était repoussée par Stekelenburg. (13e minute). Malgré leur pression ce fut paradoxalement lorsqu’ils baissèrent un peu de rythme, et que la rencontre devint plus équilibrée, que les Français trouvaient la faille. Alors que les Néerlandais étaient venus inquiéter Lloris sur un coup franc écarté par Varane, (24e), il fallut peu de temps pour répliquer. Un ballon perdu par le défenseur Bruma était récupéré par Koscielny, lequel lançait Payet qui servait Pogba, dans l’axe, dont la frappe puissante trompait Stekelenburg qui accompagnait le ballon dans sa cage.
Baisse de régime
Les Néerlandais réagissaient peu après. Un ballon était perdu par Payet dans la surface devant Janssen, pris en étau, qui s’en sortait dans un petit périmètre mais sa frappe était repoussée par Koscielny, qui au sol, touchait le ballon de la main mais l’arbitre M.Somania considérait qu’il n’y avait pas pénalty au grand dam du public d‘Amsterdam (42e).
Les Français avaient fait preuve de fébrilité dans le dernier quart d’heure de la première période et au retour des vestiaires, ils subissaient encore l’impact des Oranje, bien décidés à revenir au score, avec d’abord une frappe de Janssen et quelques fautes tricolores que l’arbitre omettait de siffler. Le match prenait une toute autre intensité physique. Les Néerlandais jouaient plus long mais sans être pour autant trop menaçants, à cause d’un manque de rythme notamment. Les Français se montraient moins tranchants, moins précis mais quand même capables ponctuellement de porter le danger comme cette balle en profondeur de Pogba vers Gameiro qui butait sur Stekelenburg (54e).
Lloris sauve la maison bleue
Mais les Pays-Bas insistaient. Et trouvaient des positions intéressantes mais sans parvenir à conclure. Ce n’était pourtant pas faute de multiplier les tentatives, mais, soit ils trouvaient un défenseur français pour repousser le ballon soit se montraient maladroits. Ils s’offraient une grosse occasion sur un débordement à droite de Klaassen qui centrait en retrait pour Depay.
La France avait quelques poussées. Notamment sur un corner de Payet (moins en vue sur ce match, moins virevoltant) pour la tête de Pogba repoussée par le gardien, puis par Sissoko butant sur Stekelenburg dans les quelques incursions en contres. Mais l’essentiel du jeu se poursuivait dans les dix-huit mètres tricolore avec plusieurs grosses occasions pour les Oranje dont la pression s’intensifiait. Avec une énorme possibilité à la 89e minute sur une reprise de Depay repoussée sur sa ligne par Lloris qui sauvait les Français. Les hommes de Deschamps pouvaient respirer. Ils obtenaient une victoire difficile mais précieuse dans la course à la qualification.
Rendez-vous avec la Suède
Dans les autres matches du groupe A, la Suède a battu la Bulgarie sans trembler (3-0), grâce à Ola Toivonen, Oscar Hiljemark et Victor Lindelöf. Le rendez-vous est donc pris entre les deux nations, qui s'affronteront lors de la prochaine journée le 11 novembre au Stade de France. Car avec les Pays-Bas ces trois nations seules semblent en mesure de se disputer la première place. La Bulgarie est déjà en retrait alors que la Bielorussie et le Luxembourg qui ont fait match nul (1-1) semblent hors du coup.
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