La France attend son chapeau
"Nous aurons deux options: mettre directement la France dans le pot avec les Sud-Américains (non têtes de série) et les Africains, ou procéder à un tirage au sort entre les neuf pays européens non têtes de série", avait indiqué le secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke il y a quelques jours.
Avec la première option, la France tombera sur une tête de série sud-américaine (Brésil, Argentine, Colombie, ou Uruguay). Et le groupe sera complété par un Européen non tête de série (Pays-Bas, Italie, Angleterre, Portugal, Grèce, Bosnie, Croatie, ou Russie). Et le Brésil tremble alors à l'idée de tomber avec, par exemple, Mexique, France et Portugal. Soit "LE" groupe de la mort. Une poule facile pour la Seleçao l'associerait à Iran, Algérie et Bosnie.
En cas de tirage au sort préalable, et si la France demeure avec les Européens non têtes de série, elle tombera forcément sur un Européen tête de série en échappant aux meilleurs Sud-Américains. Le Brésil éviterait ainsi ces Bleus qui restent un mauvais souvenir pour lui depuis le Mondial 1998.
La première option favorite
La première option (France avec Sud-Américains non têtes de série et Africains) part favorite. Car la FIFA a établi les têtes de série sur la base de son classement du 17 octobre, pour ne pas avantager les nations barragistes. A cette date, la France était la moins bien classée des Européens (21e place). Donc toute désignée. Pour la répartition des trois autres chapeaux, hors têtes de série, la Fédération internationale avait précisé que le critère géographique serait privilégié, afin d'obtenir un meilleur panachage des équipes, comme en 2009 au tirage au sort du Mondial-2010 en Afrique du Sud.
La France s'était alors retrouvée dans le quatrième chapeau avec les Européens non-têtes de série. Mais cette fois, il sont 9 pour 8 places. Deux pays d'une même zone de qualification ne peuvent être dans la même poule, sauf les Européens, deux maximum par poule, car ils sont 13 sur les 32 qualifiés (le tirage déterminera huit groupes de quatre).
Cette alchimie très complexe, quelle que soit la solution choisie, réserve en tout cas aux Bleus des adversaires de très fort calibre du fait de leur mauvaise position au classement international. Et même si l'on s'en réfère à leur sortie contre l'Ukraine,où ils ont dû puiser dans leurs réserves pour se qualifier, on peut d'ores et déjà considérer qu'il ne leur sera pas particulièrement facile de sortir de leur groupe.
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