La FFF mène l'enquête
Laurent Blanc ne devrait pas connaître toute la vérité avant son entrée officielle le 11 août prochain. La commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les événements du 20 juin dernier ne rendra ses conclusions que dans la deuxième quinzaine du mois d'août. Le nouveau sélectionneur avait annoncé ne pas vouloir être "père-fouettard" envers les joueurs coupables d'avoir fait grève de l'entraînement. Les sanctions, s'il devait y en avoir, ne tomberont pas avant le match amical en Norvège.
Jean-Pierre Escalettes, toujours président avant l'élection pour sa succession, a "pris l'initiative de constituer une commission d'enquête chargée d'établir les faits et les responsabilités dans le déroulement des événements du dimanche 20 juin à Knysna". Nommés respectivement par Jean-Pierre Escalettes (président de la FFF), Frédéric Thiriez (président de la Ligue professionnelle) et Fernand Duchaussoy (président de la Ligue de football amateur), les trois membres de cette commission sont Laurent Davenas (avocat général près la Cour de Cassation), Jacques Riolacci (ancien président de la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel) et Patrick Braouezec (président de la Fondation du Football et député de Seine-Saint-Denis).
"Ces trois personnalités disposeront de toute latitude pour entendre, à leur initiative, ceux des membres de la délégation officielle, du staff et des joueurs de l'équipe de France dont le témoignage leur paraîtra indispensable", a indiqué Escalettes. Seulement à l'heure où tous les joueurs sont en passe ou ont déjà repris le chemin de l'entraînement pour la préparation d'avant-saison, il ne sera pas facile de voir chacun d'eux. "La commission d'enquête remettra ses conclusions au Conseil Fédéral. Je souhaite qu'elle puisse le faire dans la deuxième quinzaine d'août, avant le début du cycle des matches de qualification pour l'Euro 2012".
Reste à savoir si les principaux intéressés, les joueurs, diront plus de choses que ce que certains d'entre eux ont déclaré dans la presse jusque-là. Car s'il s'agit juste de redire que tout le groupe était uni dans cette décision de grève et que tout est de la faute de Raymond Domenech, il n'est pas certain que la lumière sera clairement faite sur cette affaire. Reste que Laurent Blanc peut toujours se faire, de son côté, sa propre idée de la réalité et apporter ses conclusions vis-à-vis de certains.
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