L'UEFA informée d'incidents racistes, pas de plainte des Pays-Bas
L'UEFA n'entend pas fermer les entraînements publics, mais plutôt renforcer la sécurité à l'entrée des stades et travailler en plus étroite collaboration avec les clubs locaux pour éviter de nouveaux incidents de ce type. "On a tous entendu des cris de singe", a déclaré Mark van Bommel, capitaine des Pays-Bas, dans un entretien accordé au journal néerlandais de référence De Telegraaf. "On a tous entendu des cris de singe (pendant un entraînement public mercredi à Cracovie), on ne peut pas accepter ça, nous avons bien réagi (le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk a déplacé ses joueurs à l'autre bout du terrain en début de séance) et l'affaire a été réglée", poursuit le joueur.
"Durant le tournoi, si un seul d'entre nous est confronté à ces cris, nous irons immédiatement trouver l'arbitre pour lui demander d'intervenir", ajoute le milieu de terrain. Mercredi, Michel Platini, président de l'UEFA, avait rappelé que l'Union européenne de football avait pris "une mesure importante il y a deux ans, en donnant la permission aux arbitres d'arrêter temporairement le match ou définitivement en cas de racisme". "Et nous les soutiendrons s'ils arrêtent le match", avait-il insisté.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.