L'Australie à la relance face à la Rose
Australie, Afrique du sud, Nouvelle-Zélande. Les anciennes équipes du "Three nations" sont en parade un peu partout en Europe pendant trois semaines et connaissent des fortunes diverses. Si les All Blacks et les Spring Boks se sont imposés la semaine passée, la donne est différente pour l'Australie, défaite par les Bleus de Philippe Saint-André (33-6).
Le temps est donc à la remobilisation pour les Wallabies d'autant plus qu'ils ont sur le papier l'opposition la plus solide avec l'Angleterre. De quoi alarmer Robbie Deans, le sélectionneur Aussie, et justifier quelques modifications sur la feuille de match. Quatre changements ont donc été programmé par rapport à la composition qui s'est inclinée au Stade de France pour redonner un peu d'allant à sa formation : l'arrière Berrick Barnes et l'ailier Digby Ioane sont de retour pour remplacer respectivement Mike Harris et Pat McCabe, alors que le deuxième ligne Sitakeli Timani et le pilier Ben Alexander seront également de la partie, à la place de Kane Douglas et Sekope Kepu.
Cette rencontre sera la 41e opposition entre les deux nations. Avant ce match, l'Australie mène 23 à 16 (1 nul). Le dernier face-à-face entre les deux formations avait tourné à l'avantage de l'Australie, en 20010 (35-18). Seuls cinq des joueurs du XV australien de l'époque seront sur la pelouse samedi : Kurtley Beale, Adam Ashley-Cooper, Nathan Sharpe, Alexander et Benn Robinson.
L'Italie face à l'ogre All Black
Dans les autres "amicaux" du week-end, l'Ecosse tentera de se relever après sa lourde correction face à la Nouvelle-Zélande (51-22) en rencontrant l'Afrique du Sud. Le match est en soit un petit événement puisque les deux nations ne s'affrontent pas souvent. Samedi, elles disputeront simplement leur 22e duel. Si les joueurs de Peter de Villiers ont un bilan largement favorable (16-5), ils restent sur un revers, concédé en novembre 2010 à Edimbourg (21-17). De quoi inspirer le Quinze du Chardon pour un nouvel exploit.
L'Italie, quant à elle, sera opposée à l'ogre All Black. Pour les Transalpins, l'enjeu sera surtout d'éviter la correction. En effet, en 11 oppositions, ils ne sont jamais parvenus à l'emporter sur leur adversaire néo-zélandais. Pire, l'écart moyen de points entre les deux formations est même de 49 points, avec un pic historique en 1999 (101-3) ! Un ratio qui fait sourire certain : "La dernière fois que je les ai affrontés, j'ai gagné", a rappelé en souriant Jacques Brunel, qui était alors l'entraîneur des avants du XV de France vainqueur des Blacks en quart de finale du Mondial-2007 avant de traverser les Alpes. Même s'ils restent sur une impression positive face au Tonga (28-23), la marche semble encore un peu haute pour les Bleus et Blancs. A moins qu'impossible ne soit pas Italiens...
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