L'Argentine brille, le Brésil déçoit
Même sans Lionel Messi et Mario Balotelli, forfait sur blessures, le classique entre Argentins et Italiens a tenu ses promesses, sous l'oeil averti du pape François invité pour l'occasion et grand amateur de football.Toujours aussi portée vers l'offensive, l'Albiceleste s'est cette fois appuyée sur Di Maria, excellent, pour offrir un beau spectacle, rapidement concrétisé par l'ouverture du score du néo-Napolitain Higuain. Banega a doublé le score pour les Argentins, qui ont vu le réveil italien sonner trop tard malgré la réduction du score d'Insigne (76e).
Une Seleçao apathique
Manifestement aussi peu concerné par ce match du mois d'août, le Brésil a déçu à Bâle face à des Suisses appliqués et volontaires. Le plus souvent dominateurs, les Helvètes ont fait la différence peu après la pause, grâce à la tête... contre son camp d'Alvès. Hormis un tir de Paulinho sur la transversale en première période, la Seleçao s'est montrée brouillonne voire apathique, loin, très loin de sa brillante victoire en Coupe des Confédérations du mois de juin, qui avait fait de Neymar et sa bande de nouveaux prétendants à la victoire finale au Mondial-2014 organisé à domicile.
Malgré un effectif au complet, chose dont il se félicitait d'avance, le sélectionneur allemand Joachim Löw a dû être refroidi par le début de match catastrophique de la Mannschaft, rapidement menée 2-0, puis 3-2 à la pause, avant qu'elle n'arrache le nul à l'entrée du dernier quart d'heure. Gundogan (18e) puis Müller (31e) ont vite égalisé, mais à l'instar du deuxième but paraguayen de Pittoni, le troisième de Samudio fut avant tout dû à une erreur défensive. Heureusement pour les Allemands, Bender a préservé l'essentiel (75e).
L'Angleterre, qui célèbre cette année les 150 ans de sa Fédération (FA), a elle souffert contre le voisin écossais dont il est finalement venu à bout (3-2) après avoir été menée par deux fois. Wayne Rooney a joué, mais c'est Walcott, Welbeck et Lambert qui ont fait trembler les filets de Wembley.
Enfin, le Portugal et les Pays Bas se sont neutralisés 1-1. A Faro, Cristiano Ronaldo a une nouvelle fois prouvé qu'il était la bête noire des Pays-Bas. Longtemps menée par des Néerlandais revanchards après leur défaite (1-2) en phase de poule de l'Euro-2012, la formation portugaise a préservé une invincibilité longue de 22 ans grâce à leur attaquant-vedette. Le Madrilène en est à quatre buts inscrits en autant de matches contre les Oranje.
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