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L'Argentine brille, le Brésil déçoit

L'Argentine a prouvé qu'elle savait voyager même sans Messi, en s'imposant en Italie (2-1) lors de l'affiche des matches amicaux de mercredi, pendant que le Brésil de Neymar, pourtant redevenu tendance à un an de son Mondial après sa victoire en Coupe des Confédérations, décevait en Suisse (0-1). Les autres matches attendus ont vu l'Allemagne être tenue en échec à domicile par le Paraguay (3-3), tandis que l'Angleterre a peiné pour venir à bout de l'Ecosse (3-2).
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Même sans Lionel Messi et Mario Balotelli, forfait sur blessures, le  classique entre Argentins et Italiens a tenu ses promesses, sous l'oeil averti  du pape François invité pour l'occasion et grand amateur de football.Toujours aussi portée vers l'offensive, l'Albiceleste s'est cette fois  appuyée sur Di Maria, excellent, pour offrir un beau spectacle, rapidement  concrétisé par l'ouverture du score du néo-Napolitain Higuain. Banega a doublé  le score pour les Argentins, qui ont vu le réveil italien sonner trop tard  malgré la réduction du score d'Insigne (76e). 

Une Seleçao apathique

Manifestement aussi peu concerné par ce match du mois d'août, le Brésil a  déçu à Bâle face à des Suisses appliqués et volontaires. Le plus souvent  dominateurs, les Helvètes ont fait la différence peu après la pause, grâce à la  tête... contre son camp d'Alvès. Hormis un tir de Paulinho sur la transversale en première période, la  Seleçao s'est montrée brouillonne voire apathique, loin, très loin de sa  brillante victoire en Coupe des Confédérations du mois de juin, qui avait fait  de Neymar et sa bande de nouveaux prétendants à la victoire finale au  Mondial-2014 organisé à domicile.

Malgré un effectif au complet, chose dont il se félicitait d'avance, le  sélectionneur allemand Joachim Löw a dû être refroidi par le début de match  catastrophique de la Mannschaft, rapidement menée 2-0, puis 3-2 à la pause,  avant qu'elle n'arrache le nul à l'entrée du dernier quart d'heure. Gundogan (18e) puis Müller (31e) ont vite égalisé, mais à l'instar du  deuxième but paraguayen de Pittoni, le troisième de Samudio fut avant tout dû à  une erreur défensive. Heureusement pour les Allemands, Bender a préservé  l'essentiel (75e).

L'Angleterre, qui célèbre cette année les 150 ans de sa Fédération (FA), a  elle souffert contre le voisin écossais dont il est finalement venu à bout  (3-2) après avoir été menée par deux fois. Wayne Rooney a joué, mais c'est  Walcott, Welbeck et Lambert qui ont fait trembler les filets de Wembley.

Enfin, le Portugal et les Pays Bas se sont neutralisés 1-1. A Faro, Cristiano Ronaldo a une nouvelle fois prouvé qu'il était la bête  noire des Pays-Bas. Longtemps menée par des Néerlandais revanchards après leur  défaite (1-2) en phase de poule de l'Euro-2012, la formation portugaise a  préservé une invincibilité longue de 22 ans grâce à leur attaquant-vedette. Le  Madrilène en est à quatre buts inscrits en autant de matches contre les Oranje.

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